Comment se déroule l’installation d’un insert de cheminée ?
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Sommaire
L’insert de cheminée est la solution idéale en remplacement d’une cheminée existante. L’installation de cet appareil de chauffage consiste à l'encastrer à la place du foyer de l’ancienne cheminée. Grâce à ses performances supérieures, l’insert améliore votre confort thermique et optimise le chauffage de votre maison. Les travaux doivent être réalisés avec soin pour garantir votre sécurité et le bon fonctionnement de l’appareil.
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Installation d’un insert de cheminée : 6 avantages
Le plus souvent, l’insert est installé dans le foyer d’une cheminée ancienne, bien qu’il soit possible de créer une nouvelle cheminée spécialement pour la pose d’un insert.
Son fonctionnement est simple : en plus de la chaleur produite par les flammes, l’insert ventile directement dans la pièce l’air chauffé par la combustion du bois. Il est indépendant de tout raccordement à un système de chauffage central.
Comparé à une ancienne cheminée, l’insert présente 6 avantages majeurs :
il possède un rendement énergétique plus élevé : une cheminée à foyer ouvert a un rendement très faible, de l’ordre de 10 à 15 %, alors qu’un insert peut aller 90 % (soit une efficacité 5 à 8 fois plus importante) ;
il permet de faire des économies de combustible : avec un rendement nettement supérieur, vous faites des économies de bois ou de granulés, car l’insert consomme moins de combustible qu’un foyer ouvert pour produire la même quantité de chaleur ;
il offre une meilleure diffusion de la chaleur : l’appareil aspire l’air extérieur qui est chauffé par le contact du corps de chauffe (en fonte ou en acier), puis distribué via des grilles (et des ventilateurs et/ou des gaines pour certains modèles) ;
il réduit les risques d’incendie et les émissions polluantes : avec un foyer fermé, il y a moins de risques de projection de braises ou d’étincelles dans la pièce (ou de contact avec les bûches ou les flammes, pour les enfants et les animaux domestiques) et la combustion en foyer fermé génère moins de particules fines et de gaz polluants ;
il est très esthétique : vous conservez le charme de votre cheminée et la vue des flammes, et vous pouvez choisir un équipement design, qui s’intègre à votre décoration intérieure ;
il est idéal pour un projet de rénovation : l’installation d’un insert est très souvent réalisée en rénovation pour optimiser les performances d’une ancienne cheminée, sans la détruire !
L’installation d’un insert de cheminée vous permet d’améliorer les performances de votre cheminée : entre 5 et 8 fois plus de rendement !
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Quelles sont les étapes pour l'installation d’un insert de cheminée ?
1. La préparation des travaux
Certains travaux sont nécessaires afin d’installer un insert de cheminée fonctionnant de manière sécurisée et efficace.
Avant de commencer le chantier ou même de choisir l’appareil à installer, il convient de faire un diagnostic de la cheminée existante (ou des travaux de création) et de vérifier la présence d’un tubage.
Le tubage du conduit de cheminée est souvent inévitable afin d’en augmenter sa résistance à la chaleur. Les fumées produites par un insert sont nettement plus hautes en température que celles d’une cheminée à foyer ouvert.
💡 Notre conseil : la prise de contact avec un professionnel avant les travaux est presque indispensable et fortement recommandée. Il peut ainsi examiner sur place votre cheminée ainsi que l’état du conduit d’évacuation des produits issus de la combustion. Cela lui permet d'évaluer les travaux à réaliser.
2. Contacter un professionnel qualifié
L’installation d’un insert de cheminée est relativement simple, mais elle doit être effectuée, de préférence, par un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
En choisissant un artisan RGE, vous êtes assurés de profiter de travaux de qualité, réalisés dans les règles de l’art, et de pouvoir bénéficier des aides de l'État pour la rénovation énergétique !
Vous profitez également de conseils et de recommandations pertinentes. L’artisan peut, par exemple, déterminer la bonne hauteur pour placer la grille d’aération, car une grille de ventilation trop basse empêche une propagation adéquate de l’air chaud, tandis qu’un emplacement trop haut peut entraîner des dommages et des salissures au plafond.
L’installateur peut également proposer d’isoler les cloisons entourant l’appareil afin de minimiser les pertes de chaleur, si nécessaire.
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3. Le choix de l'équipement
Il existe plusieurs modèles d’inserts qui répondent à différents besoins. Vous devez donc prendre en compte votre utilisation et vos préférences en termes de diffusion de la chaleur et de combustibles.
Concernant le combustible, vous avez le choix entre un insert à bûches ou à granulés. Ces derniers offrent un meilleur rendement et une plus grande autonomie, mais les bûches sont moins chères à l’achat et possèdent un charme indéniable.
Vous pouvez aussi choisir entre un insert à simple ou à double combustion. Le modèle à double combustion est plus performant, car il brûle une seconde fois les gaz, avant de les rejeter dans le conduit d'évacuation des fumées. Les économies d'énergie sont donc plus importantes.
Il existe des inserts à convection naturelle ou à ventilation (convection forcée). Lorsque la circulation de l’air dans la pièce est optimale, un modèle à convection naturelle est suffisant. En revanche, si vous souhaitez améliorer la circulation de l’air chaud ou le distribuer dans des pièces adjacentes, optez pour un modèle à convection forcée.
🔎 À noter : vous avez aussi le choix entre l’acier et la fonte ! Ces deux matériaux sont efficaces : l’acier monte plus vite en température, mais la fonte possède une meilleure inertie. Tout dépend de vos besoins !
4. La pose de l’insert
Une fois le diagnostic de la cheminée et du conduit d'évacuation effectué, et après avoir choisi l'équipement qui vous convient, le professionnel peut procéder à l’installation de votre insert de cheminée !
L’installation comporte 4 étapes clés :
travaux de tubage : un tube en acier inoxydable, rigide ou flexible, est installé le long du conduit d’évacuation des fumées pour optimiser le tirage et l'étanchéité, le protéger de la chaleur et des fumées ;
mise en place de l’isolation contre la chaleur : cela consiste à habiller la hotte, à isoler le conduit et à créer une lame d’air, tout en respectant les distances de sécurité (écart au feu) ;
pose de l’insert encastrable et raccordement : l’artisan insère l’appareil dans le foyer de la cheminée et le raccorde au tube ;
pose du système d’aération : les grilles de ventilation sont posées pour permettre à l’air froid de circuler autour de l’appareil (une grille en bas, une autre dans le prolongement du foyer et une troisième sur la hotte), mais également pour distribuer l’air chaud dans la ou les pièces.
L’installation d’un insert de cheminée est une opération plutôt technique qui ne s’improvise pas ! C’est pourquoi il est recommandé de passer par un installateur qualifié.
5. La vérification des normes de sécurité et du fonctionnement de l’appareil
Après avoir installé l’insert dans le foyer de la cheminée, l’artisan procède aux vérifications nécessaires pour s’assurer du bon fonctionnement de l’appareil et du respect des normes de sécurité.
Il vérifie, par exemple, l'étanchéité des raccordements, l’efficacité de l’isolation et la bonne ventilation de l'équipement. Il réalise des tests de tirage pour contrôler l'évacuation des fumées et l’absence de monoxyde de carbone dans la pièce.
Une fois le chantier terminé, la zone est remise en état (nettoyage, évacuation des déchets…) et la première mise en service de l’insert est réalisée. L’installateur donne des conseils d’utilisation (réglages, sécurité, entretien…) et remet l’attestation de conformité, la facture et la garantie au client.
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Quelles sont les normes pour installer un insert ?
L’installation de votre insert de cheminée doit respecter la norme DTU 24.1 des travaux de fumisterie et de pose des systèmes d’évacuation des produits de combustion.
Le tubage est obligatoire pour les constructions neuves depuis 2012, mais aussi pour les foyers fermés tels que les inserts, les poêles et les cheminées à foyers fermés. Le conduit d'évacuation doit donc être tubé sur toute sa longueur.
La norme DTU 24.1 précise d’autres règles à respecter :
le conduit de raccordement, qui relie la buse de l’insert au tube, doit être direct et le plus court possible (il ne doit pas dépasser 3 m et ne peut pas comporter plus de deux coudes à 45° maximum) ;
les distances de sécurité sont précises et doivent être d’au moins 8 cm entre la paroi extérieure du conduit des fumées et les matériaux isolants ;
des matériaux incombustibles doivent être utilisés pour isoler la hotte et les grilles de ventilation sont obligatoires ;
la sortie du conduit d'évacuation des fumées doit dépasser du faîtage du toit de 40 cm minimum.
🔎 À noter : la législation prévoit deux ramonages obligatoires par an pour les appareils de chauffage au bois, dont un ramonage réalisé pendant la période de chauffe (en faisant appel à un professionnel).
Comment déclarer l'installation d'un insert de cheminée ?
En principe, l’installation d’un insert de cheminée n’est pas soumise à une déclaration, sauf s’il entraîne la modification de l’aspect extérieur du logement (création du conduit de fumées ou déplacement de la sortie sur le toit).
Dans ce cas, vous devez faire une déclaration de travaux à votre mairie. Vous devez aussi déclarer l'insert à votre assureur pour être couvert en cas de sinistre. C’est pourquoi, il est important de faire appel à un installateur certifié RGE et obtenir une attestation de conformité !
Est-ce obligatoire de tuber un insert ?
D’après la réglementation (norme DTU 24.1), le tubage d’un insert est obligatoire.
Il renforce la sécurité (meilleure étanchéité, réduction des risques d’intoxication au monoxyde de carbone et des incendies) et améliore les performances de l’insert (optimisation du tirage et du rendement, réduction de la consommation de combustible…).
Pour un poêle ou un insert, le tubage est obligatoire pour être conforme et être indemnisé par votre assureur en cas de sinistre.
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Puis-je installer moi-même mon insert de cheminée ?
Il est techniquement possible d’installer un insert de cheminée soi-même, mais cela reste déconseillé. Comme nous l’avons souligné, la pose d’un insert doit respecter des règles strictes, définies par la norme DTU 24.1.
Dans le cas contraire, l’installation peut être dangereuse et les dommages peuvent être plus importants que les bénéfices réalisés sur le prix de la pose.
De plus, si vous posez vous-même l’insert, vous ne pouvez pas bénéficier des aides à la rénovation énergétique, comme MaPrimeRénov' ou la Prime Énergie !
Quel coût pour l’installation d'un insert de cheminée ?
Quel est le prix d’achat d’un insert ?
Le prix d’un insert de cheminée varie en fonction du modèle et des matériaux, sans oublier le tarif de la pose et du tubage.
Voici des idées de prix (installation comprise) :
entre 1 500 et 4 000 € pour un insert à bûches ;
entre 2 000 et 5 000 € pour un insert à granulés ;
entre 4 000 et 6 000 € pour un insert mixte (polycombustible bûches et granulés).
Combien coûte la pose d'un insert de cheminée ?
La pose de l’insert et la réalisation du tubage coûte entre 1 000 et 1 500 €, en moyenne.
C’est un coût à prendre en compte dans votre budget, en plus du prix d’achat de l’appareil. Même si cela vous paraît élevé, il est important de faire appel à un artisan pour la pose, afin d’écarter tout risque pour votre santé et de respecter les critères techniques.
Quel est le prix d'un tubage pour un insert de cheminée ?
Le prix du tubage pour votre insert ou votre poêle varie en fonction de plusieurs éléments :
le type de tubage (flexible, rigide…) ;
le matériau (inox simple ou double peau) ;
le diamètre et la longueur du conduit ;
l'état du conduit existant et l’accessibilité au toit.
Comptez entre 1 000 et 1 500 € pour le tubage et la pose de l’insert.
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Quelle prime pour l'installation d'un insert ?
En passant par un installateur Reconnu Garant de l’Environnement, vous pouvez obtenir des aides :
MaPrimeRénov' : jusqu'à 1 250 € pour les ménages les plus modestes ;
la Prime CEE : jusqu'à 800€ avec la Prime Effy ;
l'éco-prêt à taux zéro : empruntez jusqu'à 15 000 € pour la réalisation d’un geste, comme l’installation d’un insert de cheminée ;
la TVA à taux réduit : profitez d’un taux à 5,5 % sur votre facture ;
les aides territoriales : elles varient en fonction de votre commune ou de votre région, et peuvent être cumulées aux autres aides.
Découvrez les aides disponibles et le montant que vous pouvez obtenir !
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FAQ : Installation insert cheminée
Bien sûr, c’est même la solution la plus fréquente en rénovation ! L’insert permet de transformer votre foyer ouvert en foyer fermé, ce qui améliore les performances énergétiques et assure une meilleure sécurité pour tous (la famille, les enfants et les animaux domestiques). Il est préférable de faire appel à un professionnel qualifié pour l’installation, afin de respecter les normes de sécurité et de pouvoir bénéficier des aides financières.
Il est fortement recommandé d’installer un insert de cheminée avec un tubage, pour évacuer les fumées et garantir l'étanchéité du conduit. S’il n’y a pas de tubage, il est indispensable de prévoir une sortie d'évacuation extérieure, avec un tuyau traversant un mur ou la toiture, pour éviter de disperser des gaz toxiques à l’intérieur du logement.
La durée de vie d’un insert de cheminée varie entre 8 et 12 ans, en moyenne. Dans des conditions optimales, en choisissant un modèle robuste et de bonne qualité, un insert de cheminée peut durer 20 ans. Généralement, ces équipements de chauffage sont garantis 5 ans.
