Pourquoi choisir l’insert à bois ?

Un insert à bois se présente comme une solution de chauffage alliant efficacité énergétique, faible coût d’usage et véritable confort thermique. De plus en plus de ménages optent également pour un insert à bûches afin d’améliorer la performance thermique de leur domicile. Découvrez les spécificités et les avantages de l’insert à bois, mais aussi les prix et les aides disponibles !

Vous avez une ancienne cheminée ? Profitez-en pour installer un insert et mieux chauffer votre maison !

Installer un insert à bois consiste à l’encastrer dans un foyer déjà existant d’une cheminée. De cette manière, pas besoin de faire de gros travaux de rénovation pour optimiser votre chauffage à la maison !

Le corps de chauffe des inserts à bois peut être à base de plaque en fonte ou d’acier. Ces matériaux réfractaires sont généralement en double paroi, ce qui forme le caisson de l’insert, sans oublier la vitre située à l’avant.

C’est la fonte qui dispose de la meilleure capacité d’inertie. Autrement dit, ce matériau est plus efficace pour accumuler la chaleur et la diffuser lorsque le feu de cheminée est éteint. C’est une bonne manière de bénéficier de tout le pouvoir calorifique fourni par ces équipements de chauffage !

Et s’il ne procure pas les mêmes sensations que la flambée et le crépitement d’un foyer ouvert, l’insert à bois est d’autant plus propre. En effet, la suie, les cendres et autres déchets de combustion restent à l’intérieur du foyer alors qu’ils ont tendance à être projetés dans le cas d’une cheminée traditionnelle.

Enfin, les possibilités décoratives du coffrage et de l’habillage de la cheminée sont nombreuses avec les inserts à bois, pour qu’il s’insère parfaitement dans votre intérieur.

🔎 À noter : on distingue les inserts à bûches et les inserts à granulés (pellets). En principe, le fonctionnement est le même, seul le combustible change.

Votre insert est beaucoup plus performant que votre ancienne cheminée !

1. Un bon rendement énergétique

Un insert à bûches ou à granulés possède un bon rendement* énergétique, jusqu'à 85 %, comparé à une cheminée à foyer ouvert.

En effet, un foyer ouvert ne dépasse pas 10 ou 15 % de rendement ! Cela signifie qu’il y a entre 85 et 90 % de l'énergie potentielle d’une bûche qui n’est pas utilisée.

Autrement dit, installer un insert à bois permet d’envisager un rendement énergétique jusqu’à cinq fois supérieur à celui de la cheminée ouverte. De ce fait, en plus de bénéficier d’un combustible peu onéreux, vous en tirez également une efficacité optimale et réalisez des économies d’énergie.

*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).

2. Une réduction de vos factures d'énergie

Le bois de chauffage est le combustible qui coûte le moins cher. En optant pour la pose d’un insert à bois bûche, vous faites donc le choix d’un moyen de chauffage réduisant le montant de vos factures énergétiques !

Si vous utilisez l’insert en chauffage d’appoint, cela vous permet de réduire l’utilisation de votre équipement principal (chaudière, pompe à chaleur…). Grâce au faible coût des bûches et à la réduction de votre consommation énergétique, vous êtes gagnant !

L’insert à bois se distingue d’une cheminée à foyer ouvert en de nombreux aspects. Il est, en revanche, relativement proche d’une cheminée à foyer fermé, ces deux systèmes s’installant respectivement en rénovation dans une cheminée centrale existante ou au moment de la construction.

3. Une plus grande sécurité

Un foyer ouvert peut être dangereux pour les habitants. Le risque d’incendie est beaucoup plus important qu’avec un insert ou un foyer fermé.

Dans un insert, la vitre résistante à la chaleur élimine le risque d'étincelles ou de braises qui s'échappent du foyer et atterrissent dans la pièce.

En résumé, l’utilisation d’un insert à bois est donc beaucoup plus sûre, surtout en présence d’enfants et/ou d’animaux de compagnie.

4. Une meilleure qualité de l’air intérieur

En fermant le foyer, l’apport d’air est mieux contrôlé par l’insert, ce qui se traduit par une combustion plus complète et plus propre.

Également, la production de particules fines et de fumées dans l’air ambiant est limitée. Il y a plus de fumée et de suie dans la pièce avec une cheminée ouverte.

Vous bénéficiez ainsi d’un appareil de chauffage plus sécurisé et plus sain, tout en profitant de la vue des flammes, pour une ambiance chaleureuse et un confort accru !

5. Une installation facilitée (en rénovation)

Spécialement conçu pour se glisser dans le foyer ouvert d’une cheminée, l’insert à bois est parfait pour un chantier de rénovation.

Son installation est simple et rapide. Elle ne nécessite pas de travaux lourds de maçonnerie. Vous pouvez ainsi sauvegarder l’aspect authentique et chaleureux de votre ancienne cheminée.

En revanche, si vous souhaitez créer une nouvelle cheminée avec un foyer fermé, les travaux sont plus conséquents, mais le résultat est souvent très esthétique et design.

L’installation d’un insert

L’installation d’un insert à bûches doit respecter la norme DTU 24.1 et 24.2. C’est une opération technique qui nécessite de respecter certaines étapes :

1. analyse de l’existant (cheminée), vérification d’une amenée d’air et nettoyage ;
    

2. choix du modèle (puissance, dimensions, technologie, options…) ;
    

3. pose du tubage (sur toute la hauteur du conduit de cheminée, avec isolation du tubage et test de sécurité) ;
    

4. installation de l’insert (système d’isolation thermique à l’intérieur de la hotte et protection du sol) ;
    

5. raccordement de l’insert avec le tubage (avec un conduit de raccordement étanche et un collier de fixation) ;
    

6. pose des systèmes de ventilation (grilles d’entrées d’air et bouches de sorties d’air chaud) ;
    

7. finitions (habillage si nécessaire, vérification des distances de sécurité, de l'évacuation des fumées et du bon fonctionnement de l’appareil) ;
    

8. mise en service et remise de l’attestation de conformité.

💡 Notre conseil : faites appel à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour garantir une installation de qualité, sécurisée et aux normes. Sans lui, vous ne pouvez bénéficier des aides financières ni de la couverture de votre assurance !

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Quelle est la hauteur idéale pour installer un insert à bois ?

La hauteur idéale de l’insert à bois dépend essentiellement de celle du foyer et de la hauteur minimale du conduit d'évacuation des fumées.

Concernant la hauteur du foyer, elle est déterminée par l’emplacement existant de la cheminée, entre 30 et 50 cm du sol, en général.

La réglementation française impose une norme concernant la hauteur de la sortie des fumées au niveau du toit. Le débouché doit être situé à 40 cm au moins au-dessus du faîtage (si distant de moins de 8 m).

En outre, la hauteur du conduit total doit être calculée afin d’optimiser le tirage de l’insert à bûches.

Est-il possible de changer un insert sans casser la cheminée ?

Il est tout à fait possible de changer un insert sans casser la cheminée. En principe, l’insert est indépendant de la maçonnerie et vient s’encastrer dans l'âtre. Vous pouvez ainsi le retirer et le remplacer, si nécessaire.

N’hésitez pas à faire appel à un professionnel qualifié RGE pour extraire l’ancien insert et installer votre nouvel équipement. Il s’occupe ainsi de la mise aux normes de l’appareil et peut réaliser des petits travaux d’adaptation, si besoin.

🔎 À noter : le ramonage régulier du conduit de cheminée et d’évacuation des fumées est essentiel (à faire 2 fois par an). Pour un bon entretien de l’insert à bûches, ramoner les conduits n’est pas le seul réflexe à avoir, il faut aussi nettoyer les vitres noircies par le feu de bois et vider le bac à cendres régulièrement.

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Le choix d’un insert à bois pour chauffer une surface de 100 m² dépend surtout de la puissance de l’appareil et de la qualité de l’isolation du logement.

Pour une estimation rapide, on calcule généralement 1 kW pour 10 m². Ainsi, pour chauffer 100 m², il est souvent recommandé de choisir un insert à bois de 10 kW.

Cependant, ce calcul est à nuancer en fonction de l'état de l’isolation. Si votre maison est mal isolée (maison ancienne peu ou pas rénovée), la puissance de l’insert devra être plus élevée, entre 10 et 13 kW.

À l’inverse, si le bâtiment est bien isolé (construction neuve ou rénovation récente), la puissance de l’appareil peut être plus faible, entre 5 et 8 kW.

Pour un calcul plus précis, il faut aussi prendre en compte le volume à chauffer (surface x hauteur sous plafond), la zone géographique et le rendement de l’insert.

Le prix d’un insert à bûches de bois varie entre 1 500 et 4 000 € (pose comprise), en moyenne.

Inclus dans ce prix, la pose et le tubage par un artisan qualifié coûtent entre 1 000 et 1 500 €.

C’est un équipement moins onéreux qu’un insert à granulés, qui coûte entre 2 000 et 5 000 € ou qu’un insert mixte bûche + granulé (entre 4 000 et 6 000 €).

Afin d’inciter les foyers français à installer des systèmes de chauffage performants sur le plan énergétique, l’État a mis en place un certain nombre de dispositifs tels que MaPrimeRénov', l’éco-PTZ, la TVA à 5,5% ou encore la Prime Énergie :

• MaPrimeRénov' est disponible pour un insert à bois : cette aide de l'Anah (Agence nationale de l'habitat), principal dispositif de l'État pour accompagner les ménages dans leur transition énergétique, grimpe jusqu'à 1 250 € pour ce système de chauffage ;
   

• la Prime Énergie : elle provient du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) et s'élève à 800€ maximum à condition d’en avoir fait la demande avant la signature du devis (comme avec MaPrimeRénov', les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE) ;
   

• l’éco-prêt à taux zéro : ce prêt bancaire vous permet de financer le reste à charge, une fois les autres aides déduites, et il est sans intérêts (ils sont payés par l'État) ;
   

• la TVA à taux réduit : c’est l’entreprise qui s’occupe des travaux qui applique la TVA à 5,5 % sur votre facture (pour les équipements et la main-d’œuvre) ;
   

• les aides territoriales : plusieurs régions et communes ont mis en place des subventions ou des prêts pour soutenir les ménages qui participent à la transition énergétique (renseignez-vous près de chez vous !).

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