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Le tubage de cheminée une opération nécessaire voire obligatoire

Par L’équipe de rédaction

Le tubage de cheminée peut s’avérer nécessaire si vous voulez rénover un âtre ou parce que vous souhaitez utiliser un nouvel appareil de chauffage à bois tel qu’une chaudière, un poêle ou un insert à bois. Cette opération garantit une utilisation sûre de votre appareil et augmentera sa performance.

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Qu’est-ce que le tubage de cheminée ?

Le tubage consiste à installer un tube en inox le long d’une cheminée en vue de le raccorder à un poêle, à une chaudière ou à un insert parce que votre conduit actuel ne convient pas pour l’évacuation de leurs fumées.

 

Il est également envisageable si votre cheminée est délabrée ou si elle représente des fêlures qui pourraient mettre votre vie et votre bâtiment en danger. Le tubage optimisant l’étanchéité de la cheminée, le risque que le monoxyde de carbone et tout gaz polluant s’insinuent par ces brèches et migrent dans la maçonnerie est nul, à la condition qu’il soit bien installé.

 

Par ailleurs, comme le conduit est en inox, il ne peut pas être corrodé par l’acide sulfurique qui est produit à partir d’une réaction chimique entre le soufre et la vapeur d’eau. Dans le cas d’une cheminée en dur, cet acide peut à terme éroder ses briques et ronger sa maçonnerie, la fragilisant au fil des années.

Comment fonctionne un tubage de cheminée ?

Le principe de fonctionnement d’un tubage de cheminée est assez simple : une fois inséré dans le conduit, c’est dorénavant lui qui assurera l’évacuation de la fumée. Il est néanmoins important de bien étudier son diamètre pour optimiser le tirage de l’appareil et aussi pour éviter la condensation. Dans tous les cas, son diamètre doit être au moins égal à celui de la tubulure d’évacuation du matériel qui y sera raccordé. Enfin, le conduit ne doit présenter aucun étranglement qui pourrait altérer la sortie des gaz.

 

Comment s’effectue l’installation ?

 

C’est la norme NF DTU 24.1 qui règlemente la mise en place d’un tubage de cheminée. L’installateur commence par un contrôle de la cheminée pour s’assurer qu’elle est intègre et solide. Au besoin, il faudra la retaper, voire la renforcer avant de continuer les travaux. Tout tuyau de poêle qui y est installé devra également être retiré. On procèdera ensuite au débistrage ou au ramonage du conduit.

 

L’opérateur doit aussi vérifier que le conduit est assez large pour un passage sans encombre de la gaine en inox. Si une pellicule d’humidité tapisse les parois, il devra attendre qu’elle sèche avant de commencer. Il est aussi tenu de suivre scrupuleusement les instructions du fabricant et de n’utiliser que les composants qu'il a prescrits.

 

Le conduit doit être vertical, droit et ne présenter aucune courbe. Si la mise en place d’un coude est incontournable, on veillera à ce que son inclinaison soit inférieure à 45°. De plus, on évitera d'installer plus de deux coudes sur une même installation. Tout tubage partiel est également à proscrire.

 

L’isolation thermique de l’installation est importante pour prévenir la formation de condensation le long de la paroi. Elle empêchera aussi toute déperdition de chaleur, renforçant ainsi le rendement* de l’appareil de chauffage.

 

Une plaque de finition haute qui donne sur la sortie de toit assure la fixation du tubage au-dessus de la cheminée. Celle-ci a également pour but d’étanchéifier l’installation qui sera surmontée d’un chapeau de cheminée.
Enfin, le tube est relié à la buse du poêle ou de l’insert par un conduit de raccordement.

 

*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).

L’entretien

 

Un ramonage annuel réalisé par un professionnel est obligatoire. Idéalement, prévoyez deux ramonages, un premier à la fin de la période de chauffe et le second au début pour déloger les éventuels nids d’oiseaux et les corps étrangers emportés par le vent.
Un contrôle d’étanchéité doit être réalisé tous les 3 ans.

 

Deux grands types de tubage de cheminée

 

Un gainage de cheminée est principalement fabriqué en inox, ce matériau étant résistant à la corrosion, aisé à travailler et facile d’entretien. Un tubage de cheminée peut être à simple, à double paroi ou à paroi concentrique.

 

Il existe deux types de tubage. Votre choix s’effectuera en fonction de la configuration de votre cheminée et de votre budget :

 

  • le tubage rigide : parfait pour les colonnes droites sans sinuosité.
  • le tubage flexible : idéal pour les conduits inclinés ou qui possèdent des coudes. Il est également plus facile à poser.

Avantages et inconvénients

Le tubage de cheminée à plusieurs avantages :

 

  • il optimise le rendement d’un poêle ou d’une chaudière à bois ;
  • il prévient le dépôt de bistre et supprime ainsi le risque d’incendie de cheminée
  • il est étanche
  • son entretien est peu contraignant

 

Au niveau de ses inconvénients, on peut citer :

 

  • un prix élevé

Quel budget prévoir pour un tubage de cheminée ?

Le coût d’un tubage dépend grandement de la longueur du conduit et de son diamètre. Par ailleurs, un tubage flexible est moins onéreux qu’un gainage rigide. D’une manière générale, prévoyez un budget moyen de 70 euros par mètre pour un tubage flexible et 150 euros pour un tubage rigide.

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