Crédit d'impôt chauffe-eau solaire : est-ce possible en 2025 ?

Quelle que soit l’énergie que vous utilisez pour votre chauffage, le chauffe-eau solaire s’adapte à vos besoins et à votre maison ! Son coût d’acquisition est compris entre 6 000 et 8 000 €. Ce prix peut être réduit en obtenant des aides à la rénovation énergétique, comme MaPrimeRénov' ou la Prime Énergie. Mais qu'en est-il du crédit d’impôt pour un chauffe-eau solaire ? On fait le point sur le CITE en 2025 pour l’installation de cet équipement d’eau chaude.

Faites des économies d'énergie et améliorez l’efficacité énergétique de votre logement avec un chauffe-eau solaire !

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (ou CITE) incitait les particuliers à effectuer chez eux des travaux de rénovation énergétique en leur accordant une déduction fiscale avantageuse.

Le CITE permettait de réduire ses impôts, sous condition de ressources, selon un montant forfaitaire fixe (un pourcentage sur les dépenses éligibles) et à condition de réaliser certains travaux d’efficacité énergétique.

Le chauffe-eau solaire (ou CES), qu’il soit individuel ou collectif, fait partie des travaux éligibles à la rénovation énergétique, car son utilisation permet de faire jusqu’à 75% d’économies sur la facture d’eau chaude !

Bien qu’il ne suffise pas à couvrir l’ensemble de vos besoins en eau chaude, le chauffe-eau solaire peut couvrir la moitié de la consommation d’un foyer. Ce sont donc de belles économies à la clé pour l'installation d'un chauffe-eau solaire !

Jusqu’en 2020, il était possible de bénéficier du crédit d’impôt pour un chauffe-eau solaire ! En 2025, ce n’est plus possible, car ce dispositif a été supprimé et remplacé par MaPrimeRénov' (gérée par l’Anah).

Un chauffe-eau, quel que soit son type, solaire, thermodynamique ou électrique, ne permet plus d’obtenir le CITE, comme n’importe quel autre geste de rénovation.

Installer un chauffe-eau solaire individuel reste un geste intéressant : il permet de faire jusqu'à 75% d'économies sur vos factures d’eau chaude, en réduisant votre consommation de combustible et en vous affranchissant des prix de l'électricité ou du gaz. En plus, il est encore éligible à d'autres aides que le CITE.

Si vous combinez chauffe-eau solaire et panneaux photovoltaïques (pour produire de l'électricité), vous augmentez votre autoconsommation et vous êtes plus indépendant en énergie !

🎬 Découvrez en images le principe de l'autoconsommation solaire :

Lorsqu’il était encore disponible, toute personne domiciliée et imposée en France pouvait faire une demande de crédit d’impôt transition énergétique.

Les citoyens non imposés pouvaient y prétendre au même titre qu’un contribuable. Dans ce cas, l’État versait le crédit d’impôt sous forme de chèque, de la part du Trésor Public.

Pour cela, le chauffe-eau solaire devait être installé dans une résidence principale, achevée depuis 2 ans minimum à la date du début du chantier.

🔎 À noter : en 2020, le dispositif visait les ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs. Les ménages aux ressources modestes ou très modestes étaient redirigés vers les aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Les propriétaires bailleurs étaient exclus du dispositif depuis 2014.

De plus, l’équipement devait être fourni et installé par une entreprise disposant du label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), comme pour les dispositifs d’aides actuels.

Ainsi, le CITE vous permettait de récupérer 30 % des dépenses effectuées pour l’acquisition d’un chauffe-eau solaire individuel (CESI).

Toutefois, ces dépenses étaient limitées par des plafonds légaux qui variaient selon la situation légale du demandeur et qui changeaient tous les 5 ans :

• un célibataire, veuf ou divorcé voyait son plafond de dépenses éligibles se limiter à 8 000 €, soit un crédit d’impôt maximal de 2 400 € ;
   

• un couple marié ou pacsé était limité à 16 000 € de dépenses, soit un montant de 4 800 € maximum pour le CITE ;
   

• chaque personne à charge supplémentaire rajoutait 400 € au plafond, soit 120 € supplémentaires.

Plus précisément, le taux de 30 % du crédit d’impôt pour le chauffe-eau solaire s’applique uniquement sur le matériel et dans la limite d’un plafond de dépenses fixé à 1 000 € TTC par m² de capteur solaire.

Le coût de la pose était inclus dans le dispositif fiscal si vos revenus ne dépassaient pas le seuil « modeste » défini par l'Anah.

Pour prouver les économies d’énergie réalisables par l’installation du chauffe-eau, celui-ci devait respecter des critères de performance prédéfinis par le gouvernement :

• capteurs solaires thermiques avec une certification CSTBat ou Solar Keymark ou équivalente ;
   

• efficacité énergétique (Etas) en fonction de la classe du profil de sous-tirage : Etas ≥ 65 si profil de sous-tirage de classe M ; Etas ≥ 75 pour la classe L ; Etas ≥ 80 pour la classe XL  et Etas ≥ 85 pour la classe XXL ;
   

• productivité de la surface d'entrée du capteur ≥ 500 W pour les capteurs thermiques à air ;
   

• coefficient de pertes statiques ≤ à 16,66 W + 8,33 x V0,4 (si ballon ≤ à 2000 litres).

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La pose d’un chauffe-eau solaire a un prix un peu élevé, entre 6 000 et 8 000 €, alors qu’un chauffe-eau thermodynamique coûte entre 2 500 et 5 000 € et qu’un chauffe-eau électrique varie entre 500 et 1 500 €.

C’est normal, la technologie du CESI est plus complexe et nécessite une installation différente. Heureusement, c’est un appareil qui vous aide à faire de vraies économies (plus qu’un chauffe-eau électrique ou thermodynamique !).

Heureusement, pour pallier ce coût, le chauffe-eau solaire est éligible, en 2025, aux aides à la rénovation énergétique et aux subventions qui ont remplacé le crédit d’impôt !

Le crédit d’impôt pour chauffe-eau solaire n’est plus disponible, car il n’existe plus… Mais d’autres aides financières l'ont remplacé et peuvent réduire le prix de votre chauffe-eau :

• vous pouvez recevoir jusqu'à 4 000 € d’aide avec MaPrimeRénov' de l’Anah (Agence nationale de l’habitat) ;
   

• vous pouvez faire une demande de Prime CEE aux acteurs de l'énergie partenaires de ce dispositif ;
   

• le CESI est éligible à l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), un prêt proposé par les banques (les intérêts sont payés par l'État) pour aider les particuliers à financer leurs travaux d'économie d'énergie ;
   

• la TVA à taux réduit, au taux de 5,5 %, concerne aussi le chauffe-eau solaire ;
   

• pensez aussi à vous renseigner sur les aides territoriales (au conseil régional ou à votre mairie) disponibles près de chez vous.

🔎 À noter : vous pouvez aussi passer par le parcours Rénovation d’ampleur si vous faites plusieurs travaux en même temps ! Un montant forfaitaire est alloué en fonction de votre catégorie de revenus, des travaux et des dépenses engagées.

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