Industrielle, traditionnelle, en bois, métallique, etc. ; quel est le prix d’une charpente ?

Sommaire

Indispensable pour assurer la solidité d’un bâtiment, la charpente pèse considérablement sur le budget nécessaire à la construction d’une maison. Traditionnelle, industrielle, apparente ou non, elle affiche un prix variant en fonction de différents facteurs. Le point sur la question.

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La charpente : un poste de dépense incontournable

Au cours de l'édification d’une maison, la charpente représente le squelette du bâtiment lorsqu’il s’agit d’une charpente traditionnelle et constitue l’élément de base principal d’une toiture si elle est composée de fermettes industrielles.

 

En bois massif, une charpente traditionnelle est le plus couramment réalisée en sapin, mais peut également être en chêne ou en peuplier. Elle comprend différents éléments en bois assemblés solidement à l’aide de tenons et de mortaises ou bien avec des boulons de dimension adaptée.

 

Elle est constituée de fermes ancrées au sol supportant des pannes qui accueilleront par la suite les éléments de couverture après avoir été renforcées par des chevrons, des liteaux et des voliges. Très esthétique, elle peut rester apparente afin de donner du cachet à la construction. Elle est également plus résistante qu’une charpente industrielle.

 

Cette dernière est quant à elle mise en place après édification des murs de la maison. Elle est constituée de fermettes posées à intervalles réguliers pour constituer le toit. Moins robuste qu’une charpente traditionnelle, elle affiche un coût beaucoup moins élevé que celle-ci. Elle ne permet cependant pas de bénéficier de combles aménageables.

 

Assurant la stabilité du bâtiment et représentant l’élément de base de la toiture, la charpente doit être réalisée avec soin afin de conserver l’étanchéité de la maison dans le temps. Par la suite, elle permettra la fixation des matériaux d’isolation par l’extérieur ou par l’intérieur.

Critères influençant le prix d’une charpente

Le prix d’une charpente traditionnelle s’exprime en m3 de bois. Le nombre de m3 nécessaires pour constituer la charpente d’une maison varie en fonction de la surface du bâtiment et de la section de bois utilisée pour les différents éléments.

 

Cette dernière est calculée par rapport aux charges et contraintes que doit subir la charpente (poids de la couverture, exposition aux vents violents, poids de la neige dans les régions froides, etc.). L’essence de bois sélectionnée pour la charpente influence également son prix, le chêne étant plus cher que le douglas par exemple.

 

Dans le cas d’une charpente industrielle, le nombre de fermettes à poser et leur section varient eux aussi en fonction des contraintes subies par la charpente et du matériau de couverture prévu.

 

Que la charpente soit traditionnelle ou en fermettes, d’autres critères sont à prendre en compte pour calculer le budget nécessaire à leur réalisation comme :

 

  • la complexité du travail à effectuer : un nombre de pans important ou des différences de niveau font augmenter la facture,
  • l’accès au chantier : un acheminement compliqué des engins de levage peut occasionner un surcoût,
  • le coût de la main-d’œuvre selon l’artisan choisi.

Quelques exemples de prix

En prenant en compte la totalité des éléments nécessaires à la construction d’une charpente, le budget total à prévoir, ramené au m², peut être résumé par le tableau suivant :

 

Type de charpente Prix de la charpente Coût de la charpente + main-d’œuvre
Charpente traditionnelle en chêne Entre 60 € et 90 € HT/m² De 120 € à 180 € HT/m²
Charpente traditionnelle en douglas Entre 30 € et 40 € HT/m² De 90 € à 130 € HT/m²
Charpente en fermettes Entre 50 € et 70 € HT/m² De 110 € à 160 € HT/m²

Coût d'installation et frais induits

Dans la mesure où la charpente assure en grande partie la longévité de l’habitation, il est préférable de faire appel à un charpentier professionnel pour la réaliser. Le coût de la main-d’œuvre est généralement compris entre 60 € et 90 € HT/m².

 

Si vous optez pour une charpente apparente, prenez également en compte le coût de la lasure ou du saturateur à appliquer pour sa finition esthétique. Selon le produit employé, il faudra procéder à une nouvelle application tous les 5 à 10 ans. Comptez entre 15 € et 40 € par litre.

Chantier de rénovation globale dans la Loire (42)

 

Contexte : en 2025, l'audit énergétique réalisé chez notre client dans la Loire révèle que sa maison de 125 m², construite en 1995, est classée E sur l’échelle du DPE. Ce foyer, composé d’un adulte et de deux enfants aux revenus très modestes, fait face à une facture énergétique annuelle de 3 270 €, principalement due à l'utilisation du gaz

 

Souhaitant réduire leurs dépenses et améliorer leur confort thermique, ils ont décidé d’engager une rénovation globale. Nous les avons accompagnés dans ce projet, et voici ce qu’il s’est passé.

 

Travaux effectués 
Isolation plancher bas4 410 €
Isolation thermique par l'extérieur 27 800 €
VMC double flux2 100 €

 

Montant total des travaux

 

34 310 €

Montant des aides pour les travaux

24 000 €

Reste à payer 10 310 €

 

Projection des économies réalisées 

 

DPE après travaux 

C

Économies d'énergie en % 37 %
Économies d'énergie en €1 210 €
Facture après travaux  

2 060 €

Valorisation du bien 

5 %

Retour sur investissement 

9 ans 

 

Exemple basé sur un cas réel de travaux réalisés par Effy. Les économies sont une projection non contractuelle, dont le calcul est basé sur des moyennes observées pour des logements et installations équivalents.

🎬 Vrai ou faux ? Découvrez les idées reçues sur l'isolation !

 

Quelques conseils...

La charpente de votre maison assure la solidité de celle-ci dans le temps, la stabilité de sa toiture et la parfaite étanchéité des murs comme du toit. Il est indispensable d'engager un artisan capable de la réaliser correctement et de vous fournir des garanties en cas de malfaçons. Avant de signer un devis, soyez donc attentif à ce que le professionnel choisi soit en mesure de vous présenter :

 

  • une attestation d’assurance décennale,
  • une responsabilité civile professionnelle,
  • éventuellement une certification reconnue telle que Qualibat, RGE, etc.
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