Appelez-nous !

du lundi au vendredi - 8h à 19h

Service gratuit + prix appel

Tout savoir sur le forage géothermique

Par L’équipe de rédaction

Publié le 20/03/2014 à 17h44, mis à jour le 02/09/2021 à 16h31

Toujours à la recherche d’un mode de chauffage plus économique et respectueux de l’environnement, les Français se laissent de plus en plus tenter par les pompes à chaleur géothermiques. Ce système de chauffage permet de récupérer la chaleur du sol pour la redistribuer dans le logement. Les calories de la terre sont emmagasinées par des capteurs. C’est ici que les différentes pompes à chaleur se distinguent. En effet, il existe actuellement trois types de capteurs : le captage horizontal, le captage vertical au sol et le captage vertical sur nappe phréatique. Chacune de ces solutions requiert une installation spécifique.

Vous désirez changer de système de chauffage et êtes intéressé par les pompes à chaleur géothermiques ? Le simulateur chauffage Quelle Energie vous permettra de découvrir rapidement si cette solution est la plus adaptée à votre logement et d’estimer les économies qu’elle vous permettra de réaliser.

Le captage horizontal

Les capteurs horizontaux peuvent être envisagés lorsque le logement à chauffer dispose d’un grand jardin. Il faut prévoir un terrain au moins égal à une fois et demie la surface à chauffer. Cette solution nécessite que l’installation soit entièrement réalisée par un professionnel qualifié. Pour rencontrer des installateurs et obtenir des devis, faites appel à notre réseau d’artisans !
Les capteurs horizontaux doivent être enfouis à une profondeur allant de 0,6 à 1,2m. L’installation de ce type de capteurs peut se faire par :

 

  • forage dirigé. Il est conseillé en cas d’obstacles sur le terrain, tels qu’un cours d’eau, qui pourrait gêner l’avancée du forage. Cette technique consiste à creuser un trou sous ce plan d’eau et ce sans tranchées. Pour cela, on injecte de la boue à haute pression pour creuser un trou pilote ce qui permettra également le renforcement de ce nouveau conduit. Après la création de ce trou, il est nécessaire de l’aléser, c’est-à-dire de l’élargir suffisamment pour obtenir le diamètre souhaité. La dernière étape du forage consiste à insérer dans le conduit la canalisation, la gaine ou le fourreau qui renfermera le circuit de captage, ou (circuit de) liquide caloporteur. Il faut noter qu’il est impératif de faire une évaluation géotechnique du terrain avant d’opter pour ce type de forage. Cela permettra d’évaluer les risques de fracturation après l’analyse de la consistance du terrain.
     
  • fonçage. Cette technique est la plus appropriée lorsque les travaux ne doivent pas perturber l’environnement en surface. Les conduits sont alors creusés en poussant des gaines en acier dans le sol. Le forage de ce type de trou nécessite que deux puits soient creusés : un d’entrée et un de sortie. Une machine « à attaque ponctuelle » creuse alors le sol à partir du premier puits pour atteindre le deuxième. Pour cela, l’appareil insère des pics ou « crayons cylindriques » dans la terre. Un tuyau est alors inséré dans le trou par vibrofonçage. Comme pour tout forage, la technique de fonçage nécessite que la nature du terrain soit étudiée en amont. Un sol argileux pourrait, en effet, causer des soucis de colmatage.

 

Il faut noter qu’un forage horizontal nécessite une demande d’autorisation auprès de la mairie du lieu d’habitation.

Les capteurs verticaux

Les capteurs verticaux sont conseillés lorsque le logement à chauffer ne dispose pas d’un terrain important. Cette solution nécessite une surface de quelques mètres carrés seulement. Par ailleurs, ces capteurs sont connus pour être plus performants que le système de captage horizontal car, en descendant jusqu’à 100m de profondeur, ils ne sont pas sensibles aux changements de température. Les capteurs verticaux peuvent récupérer la chaleur dans :

 

  • le sol. Dans ce cas, il sera nécessaire de creuser un trou d’une profondeur allant de 30 à 100 mètres. La longueur du forage varie en fonction des besoins de chauffage car la chaleur emmagasinée par le sol augmente d’environ 1°C par mètre de profondeur. Un tuyau de polyéthylène ou de cuivre gainé de polyéthylène sera ensuite inséré dans le forage, un liquide caloporteur y circulera et captera la chaleur de la terre.
     
  • une nappe phréatique. Cette solution nécessite deux forages. L’un formera un puits d’aspiration qui permettra à la pompe à chaleur d’aspirer l’eau chaude de la nappe pour en récupérer les calories. Le deuxième forage permettra de créer un puits de restitution qui servira à rejeter l’eau refroidie par la pompe à chaleur dans la nappe.

 

Il faut noter qu’un forage vertical, qu’il soit réalisé dans le sol ou sur une nappe phréatique, nécessite une déclaration auprès de la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE) en plus de l’autorisation délivrée par la mairie.

Qualiforage, un nouveau label pour toujours plus de qualité

Le forage destiné à la géothermie nécessite une très grande technicité. Si cette opération est mal effectuée l’installation fonctionnera mal et donnera donc un mauvais rendement ce qui va réduire fortement les économies et le retour sur investissement. Par ailleurs, les conséquences peuvent être importantes, tant pour l’environnement que pour la sécurité du terrain où se trouve le logement. C’est pour ces raisons que l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) ont instauré un nouveau label de qualité, le Qualiforage. Ce dispositif permettra aux particuliers d’avoir la garantie de se tourner vers des professionnels qualifiés.
Cette qualification viendra compléter le label QualiPac et sera attribuée aux entreprises qualifiées et aptes à réaliser des forages dans les règles de l’art.

Quelle Energie vous met en relation avec des professionnels sérieux et qualifiés. Pour obtenir un devis gratuit et être contacté par l’un de nos partenaires remplissez le formulaire en ligne.

L’équipe de rédaction