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Que faut-il savoir à propos du mur à ossature bois ?

Par L’équipe de rédaction

Le mur à ossature bois est l'élément le plus important d’une maison à ossature bois. Particulièrement isolant, il se compose d’une structure en bois massif recouverte de contreventements rigides et remplie d’une ou plusieurs couches d’isolants. À la fois écologique et économique, ce type de construction très ancien utilisé pour les maisons à colombage connaît un fort regain d’intérêt car il permet de réaliser des maisons à basse consommation d’énergie à partir de matériaux à faible coût environnemental. Une maison à ossature bois est moins chère qu’un bâtiment traditionnel et présente un délai de construction très rapide. De plus, des aides écologiques sont accordées pour la financer, sous condition de hautes performances énergétiques.

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Qu’est-ce qu’un mur à ossature bois ?

Utilisés pour concevoir des maisons à ossature bois, aussi appelées MOB, les murs à ossature bois sont plus légers que les structures maçonnées et offrent une excellente alternative pour construire un logement écologique et parfaitement isolé. Cette technique de construction se base sur une structure ouverte en bois remplie de matériaux isolants. Elle est très ancienne, puisque c’est sur ce principe que repose la maison en colombage.

 

En raison de sa rapidité d’exécution, de ses bonnes performances thermiques et de ses matériaux durables, la maison à ossature bois fait partie des solutions de plus en plus plébiscitées en termes d’éco habitat. En effet, comme ils sont souvent préfabriqués en usine, les éléments de la MOB, dont notamment les murs, sont faciles à installer et peuvent être livrés en kits prêts à assembler.

 

La construction des maisons à ossature bois est soumise à des règles techniques spécifiques, détaillées dans le DTU 31.2.

De quels matériaux se compose un MOB ?

La structure en bois massif

 

Les murs à ossature bois reposent sur une structure faite de montants et de traverses en bois. Ces éléments fixés à une dalle ou à des plots de béton peuvent provenir de diverses essences de bois, généralement résineux :
 

  • Épicéa : un bois sec souvent utilisé pour les charpentes et les parties non exposées aux intempéries
  • Sapin : le plus courant, peu onéreux
  • Mélèze : résineux naturellement résistant à l’humidité et imputrescible, parfois aussi utilisé pour le bardage extérieur
  • Pin Douglas : un peu plus cher, mais aussi résistant à l’humidité et imputrescible
  • etc.

 

Afin de limiter l’impact écologique de la construction, il est conseillé de choisir des essences de bois locales. Les critères définis par la norme NF EN 338 sont à prendre en compte pour assurer la longévité de la construction en bois. Pour les structures à ossature bois, des bois de classes ST II (C24) et ST III (C18) sont requis.

 

Remplissage et finition

 

Les panneaux de bois constituant le mur sont composés de plusieurs couches successives placées autour de la structure, chargées d’assurer la protection du bâtiment contre les intempéries, le froid et l’humidité :

 

  • Des matériaux isolants sont insérés entre les montants de la structure : laines minérales (laine de roche ou laine de verre), matériaux biosourcés (chanvre, laine de mouton, laine de bois...) ou isolants synthétiques, moins onéreux, mais aussi moins vertueux pour l’environnement. Ces isolants peuvent être placés sous forme de panneaux ou de rouleaux, avec parfois une lame d’air entre deux couches, afin d’assurer une isolation encore plus performante.
     
  • Un panneau de contreventement, généralement en OSB (Oriented Strand Board) ou en fibres de bois compressées, de 8 mm au minimum vient rigidifier l'ossature. La paroi de contreventement peut être placée à l’intérieur ou à l’extérieur de la structure.
     
  • Un pare-vapeur est ajouté sur le côté chauffé des panneaux, soit entre l’isolation et le parement, soit entre deux couches d’isolant, pour faciliter l’évacuation de l’humidité produite par les occupants du logement.

 

Le revêtement extérieur du mur à ossature bois peut prendre différentes formes suivant l’esthétique et les performances souhaitées :

 

  • Bardage en bois : lames de bois lasuré ou traité...
  • PVC
  • Zinc
  • Fibres de ciment
  • Panneaux en contreplaqué (en choisissant du bois traité, plus résistant à l’humidité extérieure)
  • Terre cuite
  • Enduit extérieur : naturel avec de la chaux ou du torchis, ou avec un crépi plus traditionnel

 

À l'intérieur, plusieurs types de parement sont possibles :

 

  • Lambris
  • Plaques de plâtre
  • Faïence
  • Pierre de parement
  • etc.
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Plusieurs formats disponibles

Deux techniques peuvent être utilisées pour mettre en place la structure de la maison à ossature bois :

 

  • La technique dite « poteaux-poutres » où les montants de plus grande section peuvent être espacés pour permettre l’ajout de surfaces vitrées par exemple
  • La technique « plateforme » avec un ancrage sur une lisse basse, qui sert à unifier la structure en la fixant à la dalle maçonnée. Des poteaux de plus faible section et moins espacés (40 cm maximum) sont ensuite mis en place. Le bâtiment est monté étage par étage, ce qui permet d'utiliser des moyens de levage moins importants.

 

Lorsqu’ils ne sont pas livrés en kit, l'isolant et les panneaux en bois sont ajoutés au fur et à mesure de l’avancement du projet, ce qui doit être réalisé conjointement à la mise en place des réseaux d’électricité ou d’eau.

 

Plusieurs types de murs à ossature bois préfabriqués en usine coexistent :

 

  • Les panneaux ou murs dits ouverts : préconçus en usine, ces structures en bois dotées de panneaux sur un côté sont rapides à mettre en œuvre, mais des frais conséquents peuvent être engendrés pour leur manutention jusqu’au lieu de construction et ils nécessitent d’être posés sur une dalle maçonnée bien lisse
     
  • Les panneaux déjà isolés : à l’intérieur de la structure en bois, l’isolant est déjà mis en place, ainsi que le pare-vapeur : un gain de temps considérable, mais augmente encore la complexité du transport car rend le mur plus fragile
     
  • Les panneaux fermés : non seulement ils sont déjà isolés, mais en plus, l’installation électrique est déjà prévue et le revêtement intérieur ainsi que le bardage extérieur sont aussi installés. Leur agencement sur place doit être particulièrement minutieux. 

 

Ces solutions permettent de gagner du temps et la fabrication en série d’éléments préfabriqués contribue aussi à réduire les coûts.

Les performances thermiques du mur à ossature bois

Si les MOB sont aussi prisées pour construire des logements BBC, c’est parce que le bois est un matériau naturel beaucoup plus isolant que le béton. À titre d’exemple, le coefficient de conductivité thermique de l’épicéa, c’est-à-dire sa capacité à conduire la chaleur, est de 0.140 W/m.K seulement, alors que celle d’un parpaing de béton est de 0.952 W/m.K.

 

Néanmoins, le mur à ossature bois n’est pas fait de bois massif uniquement, et ses bonnes performances sont aussi dues à d’autres critères :

 

  • Le nombre de couches isolantes et la qualité des matériaux d’isolation
  • L’étanchéité de l’enveloppe du bâtiment
  • L’épaisseur des murs
  • etc.

 

Pour qu’elle soit considérée à basse consommation d’énergie, la MOB doit permettre à ses occupants de ne pas utiliser plus de 40 à 65 kWh/m2 par an.

Prix et économies associés à une structure à ossature bois

Le coût des murs à ossature bois est à envisager avec la construction d’une MOB dans son ensemble, la maison étant souvent vendue en kit. On estime en moyenne son prix autour de 100 € à 200 €/m2. Les coûts varient suivant le type de finition choisi (de la simple structure en bois ouverte au mur fermé avec isolation et réseau électrique), le tarif lié à la pose selon l’entreprise chargée des travaux, la distance entre l’usine et le lieu du chantier... Le mur à ossature bois peut aussi être réalisé en autoconstruction. Le prix des travaux peut être soutenu par des aides environnementales comme le PTZ et la construction peut être exonérée de taxe foncière pendant 2 ans.

Exemple de rénovation globale dans le Loiret (45)

 

Contexte : en 2024, l'audit énergétique effectué chez nos clients révèle que leur maison est de classe F (passoire thermique). Nos clients souhaitent donc faire des travaux afin de réduire le montant de leurs factures d'énergie et d'améliorer leur confort. Nous les avons accompagnés dans leur projet de rénovation globale et voici ce qu'il s'est passé :

 

Travaux effectués

 
Installation pompe à chaleur air-air 11 380 €
Installation chauffe-eau thermodynamique 5 680 €
Isolation murs par l'extérieur 37 780 €
   

 

Montant des travaux

 

54 840 €

Montant des aides  - 44 002 €
Reste à payer  10 838 €*
  *soit une prise en charge à hauteur de 80% par les aides financières

 

Gain énergétique

77%
• Passage de la classe F à la classe B
• Retour sur investissement en 1 an
Note F à B

L’équipe de rédaction

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