Pourquoi choisir le calorifugeage ?

Concrètement, calorifuger consiste à poser dans les canalisations des coquilles ou des gaines conçues à partir d’un isolant thermique tel que la laine de verre ou de roche (tirée du basalte). Outre la laine minérale, d’autres matériaux peuvent intervenir dans cette réalisation, comme de la mousse en matières plastiques ou des revêtements pare vapeur tels que l’armacal.

 

Tous les travaux de construction de bâtiments neufs sont soumis à la réglementation thermique RT 2012. Le calorifugeage ne fait pas exception à la règle. Le propriétaire qui entreprend de bâtir son habitation doit donc faire en sorte que son ouvrage soit conforme à ces normes d’efficacité énergétique. Un diagnostic de performance énergétique permet de vérifier la performance thermique du bâtiment.

Jusqu’au 31 décembre 2018, les dépenses réalisées pour effectuer le calorifugeage de votre réseau de chaleur sont éligibles au Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (ou CITE), à l’éco-prêt à taux zéro (ou éco-PTZ), à la TVA à 5,5%, aux aides de l’ANAH ainsi qu’à la Prime énergie :

 

• Le Crédit d’Impôt pour la Transition énergétique est au taux unique de 30%. Les dépenses éligibles au CITE sont plafonnées à 8 000 euros pour les personnes célibataires, veuves ou divorcées, et à 16 000 euros pour les couples mariés ou liés par PACS, soumis à une imposition commune. Pour tout enfant mineur ou personne invalide à charge, ces plafonds sont majorés de 400 euros.
   
• Vous pouvez également bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro pour financer vos travaux de rénovation.
   
• La TVA à taux réduit de 5,5% s’applique aux matériaux d’isolation utilisés pour cet ouvrage.
   
• Sous certaines conditions de revenus, les propriétaires peuvent recevoir une aide et un accompagnement de la part de l’Agence nationale de l’habitat. Le programme « Habiter Mieux » de l’ANAH peut en effet vous rendre bénéficiaire d’une subvention plafonnée à 20 000 euros.
   
• Le calorifugeage vous ouvre le droit à la Prime énergie, dans le cadre des certificats d’économies d’énergies. Ce dispositif vise à inciter les fournisseurs à promouvoir auprès des consommateurs certaines actions significatives en matière de performance thermique. Un chèque travaux peut ainsi être obtenu à la fin de la rénovation si la demande a été réalisée avant sa mise en œuvre.

Calorifuger représente une solution complémentaire très intéressante afin d’isoler votre maison. C’est l’intégralité du réseau de chaleur qui est concerné, c’est-à-dire les tuyaux par lesquels passent l’eau chaude sanitaire, la vapeur d’eau ou d’autres fluides caloporteurs.

 

De tels travaux de rénovation sont particulièrement pertinents dans le cas où certaines de vos canalisations se trouvent dans un sous-sol non chauffé. De manière générale, cette intervention se montre utile lorsque le réseau de chaleur se trouve éloigné de la chaudière.

 

En effet, par phénomène de conduction entre une canalisation d’eau chaude sanitaire et une surface froide, la chaleur tend à s’échapper. Le calorifugeage permet de limiter ces déperditions thermiques en les divisant par six, donc de réduire la consommation d’énergie. Dans certains cas, il est même possible d’économiser jusqu’à 10% sur votre facture d’énergie. Un constat non négligeable.

 

Par ailleurs, les canalisations ayant bénéficié de ces travaux de rénovation bénéficient d’une meilleure protection mécanique, et l’arrivée d’eau chaude sanitaire est plus rapide. Seul bémol, les pièces chauffées par ce biais subissent une baisse de température après l’intervention. Mais les canalisations étant avant tout prévues pour distribuer la chaleur, c’est aux radiateurs que revient la fonction de la distribuer.

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