Que faut-il savoir de l’éolienne verticale ?

Une éolienne se compose notamment d'aérogénérateurs qui sont actionnés par la force du vent. Concrètement, elle se présente en trois parties : le mât dans l'axe vertical (ou la tige dans le cas d'une petite éolienne), la nacelle et le rotor.

 

Le mât est conçu pour la fixer sur son support, et il est surmonté par la nacelle qui contient tous les équipements nécessaires au bon fonctionnement de l'éolienne. De son côté, le terme « rotor » désigne tout simplement le nez de l'éolienne, ainsi que son hélice. Lorsque le vent souffle, l'hélice tourne et produit de l'électricité.

 

On distingue l'éolienne Savonius et l'éolienne Darrieus, qui diffèrent principalement en raison de leur rotor. Le couple de démarrage de l'éolienne Savonius est élevé, contrairement à celui de l'éolienne Darrieus. A l'inverse, la vitesse de rotation du rotor Savonius est plus élevée que celle du rotor Darrieus.

 

Le petit éolien, aussi appelé éolien domestique concerne les particuliers, contrairement aux grands modèles que l'on trouve dans certaines étendues agricoles française. Les éoliennes domestiques sont de plus petites dimensions que ces dernières, et ne représentent généralement pas un obstacle à la lumière du soleil pour le voisinage.

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L'éolienne verticale, comme son nom l'indique, est positionnée sur un mât en position verticale. Ses pâles tournent autour d'un axe vertical, contrairement aux éoliennes horizontales. Elle dispose de la capacité à capter des vents de plus faible intensité que l'éolienne horizontale, ce qui lui permet d'être utilisée même lorsque la météo est relativement calme. Elle diffère en cela de l'éolienne horizontale, cette dernière occupant par ailleurs davantage de place.

 

L'éolienne verticale se présente donc comme la solution idéale pour celui qui souhaite produire de l'énergie verte et propre, sans empiéter sur son espace extérieur ni en dénaturer le paysage.

 

Même si les éoliennes horizontales sont les plus répandues à travers l'Hexagone, les éoliennes verticales n'en demeurent pas moins très intéressantes à de nombreux égards. De par sa conception, l'éolienne verticale n'a pas besoin d'un quelconque axe d'orientation par rapport au sens pris par le vent. Des endroits cernés par les montagnes ou les hauts bâtiments peuvent donc parfaitement en tirer avantage.

 

Par ailleurs, ce genre de dispositif voué à produire de l'électricité n'est à l'origine d'aucune réelle nuisance sonore (l'éolienne n'étant pas bruyante), un atout indéniable pour le confort des habitants de la maison au quotidien. Seul bémol toutefois, l'énergie éolienne n'est pas la plus productive, ce qui rend l'éolien domestique a priori inadéquat en cas d'un besoin avéré de grande puissance électrique.

De par sa conception relativement simple, l'éolienne verticale est relativement accessible en termes de coût d'installation. Cependant, veuillez bien noter que l'installation d'une éolienne requière de suivre un processus de démarches très rigoureux. Pour pouvoir entamer les travaux, il va vous falloir faire une demande d'un permis de construire, ceci afin de demeurer en accord avec les règles de votre commune en matière de construction ou de travaux de rénovation. Vous devez également bénéficier de l'accord de vos voisins, qui peuvent être gênés par la présence du dispositif sur votre toiture ou le long de votre façade.

 

Néanmoins, il s'avère compliqué d'assister à une démocratisation de l'éolienne domestique et du petit éolien en France (le petit éolien concernant notamment le milieu urbain). Et ce, malgré la prise de conscience écologique, l'entrée en transition énergétique globale et la volonté partagée par de nombreux foyers de produire de l'énergie propre. Une raison simple peut expliquer ce phénomène : la rentabilité de ce système, ou son retour sur investissement, est moindre pour les particuliers.

 

L'une des raisons à cela est sans doute le prix d'installation du dispositif, qui peut varier entre 10 000 et 100 000 euros, selon la puissance déployée. On considère généralement qu'une installation de 5000 W (watts) coûte ainsi aux alentours de 30 000 euros.

 

Or, même s'il est possible de revendre les surplus d'électricité aux fournisseurs d'énergie, les revenus issus de cette revente dépassent rarement 1 000 euros à l'année pour l'éolienne verticale. Autant dire qu'il s'avère particulièrement compliqué d'amortir un tel investissement pour la production d'électricité, à moyen comme à long terme. A ce titre, d'autres installations telles que les panneaux solaires (panneau photovoltaïque, notamment) offrent des rendements* plus intéressants.