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Un chauffage d’appoint économique : lequel choisir ?

Par L’équipe de rédaction

Si vous souhaitez chauffer de manière ponctuelle une pièce, si une partie de votre domicile n'est équipée d'aucun moyen de chauffage ou si votre habitation est mal isolée, le chauffage d'appoint est la solution idéale. Cependant, avant de décider quel modèle choisir (au pétrole, au gaz, électrique), il est intéressant de connaître les spécificités des différentes solutions disponibles.

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Pourquoi utiliser un chauffage d'appoint ?

Cet équipement procure de la chaleur en complément d'un système principal de chauffage et peut être utile pour chauffer :

 

  • votre habitation aux périodes d'intersaison : le chauffage d'appoint permet de retarder le démarrage du chauffage central au début de l'automne et d'avancer son arrêt en fin d'hiver

 

  • certaines pièces lorsqu'elles ne sont pas équipées de chauffage (annexe, atelier, bureau…) ou que les équipements existants ne sont pas suffisants pour obtenir une température confortable

 

  • un logement entier s'il est de petite taille

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Les appareils fonctionnant avec du bioéthanol ou du pétrole

Les poêles au bioéthanol

 

Fixes ou mobiles, ils ne produisent ni fumée, ni cendres, ni suie et ne nécessitent pas de conduit. Les modèles disponibles ont un design très varié, souvent contemporain. Les flammes du foyer rappellent l'authenticité du poêle à bois. Cependant, ces appareils dégagent parfois une odeur peu agréable à l'allumage et/ou à l'extinction. De plus, le litre de bioéthanol est coûteux (environ 2 €).

 

Les poêles à pétrole

 

Ils offrent une montée en température rapide et ne demandent pas l'installation d'un conduit d'évacuation. Les principaux inconvénients des poêles à pétrole sont : risques de brûlures au contact des parois chaudes, possibles intoxications au monoxyde de carbone, dégagement de vapeur d'eau qui humidifie l'air ambiant et odeur désagréable.

 

Trois principaux modèles existent :

 

  • à simple combustion : peu onéreux et fonctionnant avec des piles, il dégage une forte odeur. Il est nécessaire de changer la mèche chaque année.

 

  • à double combustion : également à piles, il produit une chaleur plus importante et possède une flamme apparente. Il dégage de faibles quantités de CO2.

 

  • électronique : il se branche sur le secteur électrique. Il est doté d'un thermostat, d'une régulation électronique avec programmation possible jusqu'à 7 jours et d'un système de ventilation performant. Il offre un meilleur confort thermique et diffuse plus efficacement la chaleur.

 

Les poêles à gaz

 

Pratiques et performants, ils ressemblent aux poêles à bois et leur foyer abrite une flamme. Leur principal point faible réside dans leur taille importante car ils doivent abriter une bouteille de gaz, généralement de 13 kg. Pour limiter les risques d'intoxication au monoxyde de carbone, il est recommandé de bien aérer et d'installer un détecteur de CO.

 

On trouve trois familles de poêles à gaz :

 

  • à infrableu (standards) : montée en température rapide et flamme bleue.

 

  • à infrarouge : plus performants, ils diffusent progressivement la chaleur car elle est stockée dans des briques réfractaires.

 

  • à catalyse : sans flamme, la chaleur est diffusée par rayonnement par l'intermédiaire d'un panneau en fibres de céramique. Moins puissants et moins énergivores, ils sont plus sûrs car ils ne produisent pas de CO.

Les appareils d'appoint électriques

De nombreux modèles de radiateurs électriques d'appoint sont disponibles. On peut les classer en trois familles selon leur mode de fixation : les mobiles, les muraux, les mixtes.

 

Les mobiles

 

On distingue deux types de radiateurs électriques mobiles :

 

  • à bain d'huile : utilisant le principe de convection et d'inertie liquide, le radiateur à bain d’huile est économique et peu coûteux. Ses parois peuvent être dangereuses pour des enfants car elles sont brûlantes.

 

  • soufflant : fonctionnant par convection forcée, il envoie l'air chauffé vers l'extérieur. Il est léger et peu coûteux. Cependant, il est bruyant et consomme beaucoup d'énergie. 

 

Les muraux

 

Ces appareils sont plus puissants que les modèles mobiles :

 

  • à inertie (sèche ou liquide) ou à chaleur douce : ils transmettent par rayonnement la chaleur accumulée dans le corps de chauffe ou un fluide caloporteur. Ils chauffent longtemps, même éteints mais leur coût est élevé et leur montée en température relativement longue.

 

  • à accumulation : ils fonctionnent par inertie mais ils savent stocker la chaleur pendant les heures creuses. Ils sont souvent encombrants et lourds avec une mise en chauffe assez lente.

 

Les mobiles ou muraux

 

Il en existe plusieurs types :

 

  • convecteurs (classiques) : peu chers, ils chauffent rapidement par convection mais leur puissance et leur inertie sont faibles.

 

  • radiants : adaptés aux grandes pièces, ils chauffent rapidement mais de manière non homogène. Il ne faut pas mettre de meubles imposants à côté pour ne pas bloquer le rayonnement.

 

  • halogènes (à infrarouges courts) : économiques et simples à utiliser, ils produisent de la chaleur par rayonnement. Par contre, ils consomment beaucoup d'électricité.

 

  • à infrarouges longs : avec leurs résistances qui chauffent un cœur en carbone, ils produisent rapidement de la chaleur avec une portée de 5 mètres environ mais ne sont pas adaptés aux pièces carrelées ou avec de grands vitrages.

Des larges gammes de prix

Les prix moyens (en €) varient selon le type de radiateur :

 

  • bioéthanol : 500 à 2 500
  • pétrole : 150 à 1 000
  • gaz : 100 à 500
  • bain d'huile : 50 à 180
  • soufflant 25 à 95
  • inertie 300 à 1 500
  • accumulation : 750 à 2 000
  • convecteur : 30 à 350
  • radiant : 80 à 900
  • infrarouges courts : 10 à 300
  • infrarouges longs : 250 à 800

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