Nos conseils pour avoir moins chaud à la maison

L’isolation thermique n’est pas uniquement appréciable en hiver : l’été, elle est indispensable pour faire face à la canicule. Les fortes chaleurs fatiguent l’organisme et, chez les personnes sensibles, représentent même un véritable risque pour la santé. Comment bien protéger son habitat des températures caniculaires ? Outre les conseils de base utiles au quotidien (fermer les volets, aérer le matin, etc.), découvrez les différentes solutions à envisager en matière de rénovation énergétique.

Pourquoi a-t-on chaud chez soi en été ?

La sensation de chaleur dans la maison ou l’appartement dépend de plusieurs facteurs. Par exemple, plus les journées consécutives de canicule s’accumulent, plus l’atmosphère devient étouffante. En effet, au-delà de 5 jours, on peut observer une hausse allant jusqu’à 3°.

 

En outre, pour avoir moins chaud en été, il faut que les murs et parois aient une bonne résistance thermique, ce qui peut faire gagner 2 à 4°. Pour cela, l’isolation des murs mérite une réflexion approfondie, notamment sur la sélection des matériaux.

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En parallèle, il faut savoir que l’orientation et la protection des surfaces vitrées jouent un rôle déterminant, tout comme l’inertie du bâtiment, la ventilation nocturne et l’usage d’appareils électroménagers (qui peut augmenter la température de 5°).

Isolation : comment se protéger de la chaleur ?

Avant de refaire l’isolation de sa maison pour mieux supporter les excès de température (en hiver comme en été), il convient de réaliser des diagnostics avec des experts spécialisés dans le domaine. En effet, d’un habitat à l’autre, les problématiques et points faibles ne sont pas semblables : il faut les identifier, pour envisager une rénovation qui apporte un maximum de bénéfices.

 

Que vous projetiez une isolation des combles ou des murs, on recommande toujours de choisir un isolant thermique « déphase ». Celui-ci retient le chaud ou le froid pendant plusieurs heures, en fonction de sa qualité. Sur les produits de bonne facture, on peut espérer un déphasage allant jusqu’à 8 heures environ. En revanche, sur les bas de gamme, les excès de température investissent rapidement les pièces de la maison.

 

Les isolants à faible conductivité thermique

 

Pour mieux se protéger des chaleurs excessives, il faut miser sur les isolants à faible conductivité thermique. C’est le cas des matériaux synthétiques (polystyrène, polyuréthane, etc.), qui sont efficaces mais toxiques. On préfère généralement les fibres naturelles, qui génèrent des résultats comparables (laine de roche, de bois, de verre, de chanvre, de mouton).

 

Il existe d’autres isolants moins connus, cependant performants : la cellulose ou le liège et les isolants minéraux, à l’image du verre cellulaire. Enfin, on peut utiliser des bases minces, seulement pour les petits volumes.

 

 

L’effusivité des matériaux

 

Pour qu’une construction ne laisse pas entrer trop de chaleur, on doit prendre en compte l’effusivité des matériaux de base, définissant la vitesse à laquelle la température de superficie varie et sa capacité à absorber et restituer la chaleur.

 

Dans cette optique, la pierre est un matériau idéal, avec une forte effusivité. Toutefois, elle est coûteuse et reste peu présente dans les constructions modernes, tout comme la terre crue, également chère à mettre en œuvre. Cependant, si l’on conçoit un mur épais en brique pleine, on peut aussi obtenir de bons résultats — sachant que ce choix réduit la surface habitable. Le béton, quant à lui, est performant mais génère de la pollution à la production et au recyclage.

 

À défaut de sélectionner un matériau à forte effusivité, on peut se contenter d’une moyenne effusivité, conjuguée avec un bon isolant. Elle sera possible avec du béton cellulaire, du plâtre ou du bois massif.

 

La solution de la maison bioclimatique

 

Dès sa conception, la maison bioclimatique est pensée pour s’adapter aux excès de température, dans un sens comme dans l’autre. Par exemple, on opte pour une bonne position des ouvertures tout en favorisant le double ou le triple vitrage, notamment si elles se situent à l’ouest (particulièrement exposé au soleil). En parallèle, dans ces habitations, on évite autant que possible les velux, qui reçoivent frontalement les rayons du soleil et contribuent à augmenter la température.

 

Bien sûr, si vous n’avez pas la chance de vivre dans une maison bioclimatique, plusieurs alternatives existent pour rénover l’existant et retrouver un bon confort thermique à toutes les saisons : demandez conseil à des professionnels avant de lancer les travaux.

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