Le ravalement de façade, solution énergétique ?

L’article L132-1 du Code de la Construction et de l’Habitation stipule que : « Les travaux nécessaires [à l’entretien des façades NDLR] doivent être effectués au moins une fois tous les dix ans, sur l’injonction qui est faite au propriétaire par l’autorité municipale. ». Êtes-vous à jour vis-à-vis de la loi ?

Ne vous inquiétez pas, Quelle Energie vous explique comment entretenir vos façades en faisant des économies d’énergie. Voici un moyen efficace de rénover ses façades, faire des économies de chauffage et recevoir une aide de l’Etat pour ces travaux.

Le marché immobilier français comporte encore énormément d’anciennes habitations. Ces logements énergivores construits bien souvent avant 1948 ont la particularité d’avoir été construits avant les premières réglementations thermiques. Ils sont de véritables passoires thermiques. Leur rénovation thermique est donc urgente mais il est important de ne pas faire n’importe quoi en se lançant tête baissée vers des solutions mauvaises voire dangereuses dans certains cas…

Les habitations construites avant 1948, c’est-à-dire avant les premières règlementations thermiques sont énergivores. Autrefois on ne s’embêtait pas avec l’isolation qui n’était pas obligatoire, on privilégiait plutôt des murs épais avec une forte inertie thermique.

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L’isolation extérieure a de nombreux avantages. Tout d’abord dans les anciennes bâtisses, elle permet de profiter de l’inertie des murs. L’inertie dans un logement est souvent recherchée car elle stocke une partie de la chaleur dans les murs pour ensuite la redistribuer au fur et à mesure dans l’habitation. Grâce à l’isolation extérieure, la majorité (voire la totalité) des ponts thermiques seront supprimés. Pour rappel, un pont thermique est une déperdition de chaleur lors d’une jonction non isolée de deux parois donnant sur l’extérieur (exemple la jonction entre un plancher et un mur porteur). Contrairement à une isolation par l’intérieur, la ITE (isolation thermique par l’extérieur) n’empiète pas sur la surface habitable du logement et permet des travaux sans changer le confort habituel des habitants.

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La raison principale invoquée est simple : les problèmes d’humidité. Les maisons anciennes ont une hygrométrie (humidité) auto-régulée. C’est-à-dire qu’un logement avec des murs poreux (par exemple le pisé) va favoriser la remonté d’humidité par capillarité. Ceci va permettre la régulation naturelle de l’humidité intérieure du logement. Maintenant si l’on pose un isolant extérieur sur des murs chargés en humidité, la conséquence sera le blocage de l’humidité vers l’extérieur. C’est-à-dire que l’eau contenue dans le sol, montera dans les murs et ne pourra plus sortir du logement. Il y aura donc une saturation de l’air intérieur en humidité. Des problèmes de moisissure et de difficultés respiratoires sont à prévoir. Il est donc essentiel de rester vigilant et de différencier cas par cas chaque logement afin de ne pas perturber son hygrométrie.