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Le chauffage urbain par géothermie

Par L’équipe de rédaction

Publié le 21/12/2015 à 17h44, mis à jour le 08/09/2021 à 11h34

La géothermie utilise la chaleur du sous-sol pour chauffer les bâtiments. Avantageux en termes d’écologie et d’économie, ce phénomène peut être exploité pour les maisons individuelles avec les pompes à chaleur géothermiques, mais aussi pour les bâtiments collectifs grâce aux réseaux de chaleur.

Des réseaux de chauffage à l’échelle urbaine

Certaines villes de France ont choisi de chauffer plusieurs bâtiments à partir de la même source de chaleur. Cette dernière est produite à un seul endroit appelé « chaufferie » ou « centrale » pouvant utiliser diverses énergies : bois, gaz, fioul ou encore géothermie. Pour les trois premières, ce sont tout simplement des chaudières qui produisent l’eau chaude servant à alimenter des bâtiments de la ville en chauffage et en eau chaude sanitaire. Dans le cas de la géothermie, la chaufferie regroupe plusieurs unités de captage de chaleur comprenant des forages et des échangeurs pour transférer la chaleur depuis le sol jusqu’à un circuit d’eau propre alimentant les bâtiments en chauffage et en eau chaude sanitaire.

 

Ces réseaux de chaleur sont en général un bon moyen pour profiter de ressources renouvelables telles que le bois et la géothermie. Cette utilisation à grande échelle a l’avantage d’être économique et écologique.

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Un bel exemple dans le Val de Marne

Parmi les zones qui ont misé sur la géothermie urbaine, le Val de Marne s’illustre tout particulièrement. La géothermie représente plus d’un tiers de sa production de chaleur grâce à une vingtaine de réseaux. Il compte deux centrales historiques à l’Haÿ-les-Roses et Chevilly-Larue qui alimentent le plus grand réseau de chaleur européen. En rénovation, elles seront bientôt complétées par une troisième chaufferie implantée à Villejuif.

 

Le département bénéficie de l’aquifère Dogger, un gisement d’eau chaude profond de 1,6 km dont la température se situe entre 55 et 75°C. Des doublets de puits permettent à la fois de prélever l’eau chaude puis de la rejeter dans le Dogger une fois ses calories transmises à l’eau de chauffage via un échangeur thermique. L’alimentation des bâtiments se fait ensuite en plusieurs étapes avec des chaufferies d’appoint pour ajuster la température.

Une nouvelle étape à Arcueil et Gentilly

Un nouveau réseau de chaleur vient de voir le jour dans les communes d’Arcueil et Gentilly (94). Débuté en 2013, le projet ambitieux ArGéo a été inauguré en novembre 2015. Fort de ses 13 km de réseau, il ne dessert pas moins de 126 points, soit un équivalent de 10 000 logements dont la majorité des logements sociaux de ces deux villes. Les deux forages de 1,6 km chacun sont complétés par une pompe à chaleur géothermique et trois chaudières à condensation servant d’appoint en cas de grand froid.

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Grâce à ce nouveau réseau de chaleur urbain, le Val de Marne confirme sa position dans le secteur. Le département a d’ailleurs été qualifié de zone la plus dense au monde en géothermie par l’ADEME lors du lancement des travaux en 2013. Plus globalement, c’est toute l’Île de France qui bénéficie d’un gisement géothermique avantageux grâce aux cinq aquifères du Bassin parisien.

L’équipe de rédaction

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