Pompes à chaleur : le marché se porte bien !
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Chaque année, la journée de la PAC (pompe à chaleur) organisée par l’Association Française pour les Pompes À Chaleur (Afpac), regroupe tous les principaux professionnels du secteurs. Constructeurs, fournisseurs et installateurs s’y retrouvent pour faire le point sur l’état et les perspectives du marché et des technologies.
Les PAC de faible puissance séduisantes, la géothermie en déclin
Force est de constater que le marché de la pompe à chaleur se porte plutôt bien dans l’Hexagone. Il convient cependant de distinguer entre les différents modèles. Ainsi, les pompes à chaleur de petites taille et les chauffe-eaux thermodynamiques (pompe à chaleur air/air intégrée au chauffe-eau) enregistrent une évolution fortement positive. Les pompes à chaleur air/eau sont aussi en progression, de 7 % sur un an avec des ventes s’établissant à 80 000 unités. En revanche, les modèles de pompes à chaleur géothermiques se vendent de moins en moins et enregistrent un recul de 15 % en un an, avec à peine 3 000 unités vendues en 2015.
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Dans le neuf, les pompes à chaleur plébiscitées
C’est dans le neuf que les pompes à chaleur progressent le plus, notamment les PAC air/air et les modèles hybrides. Les PAC air/air se sont vendues à 400 000 exemplaires l’année dernière, principalement sous l’effet de la vague de chaleur estivale, car les pompes à chaleur air/air sont réversibles et permettent d’être utilisées comme climatiseurs. Quant aux pompes à chaleur hybrides (couplées à un circuit d’eau de chauffage central), elles sont une solution assurant économies d’énergie et confort optimal. Les normes de performance énergétiques de la RT 2012 sont plus faciles à atteindre avec ce genre d’équipement, qui permet d’assurer une très large part des besoins en chauffage pour une consommation d’électricité ou de combustible minimale dans les logements bien isolés.
Conjoncture défavorable en rénovation
Sur le marché de la rénovation, on constate par contre que l’installation de pompes à chaleur est en déclin. En effet, la chaleur de cet hiver et la faiblesse conjoncturelle des prix du fioul et du gaz n’incitent pas les ménages à changer d’équipement de chauffage. De plus, comme la rénovation concerne souvent des logements moins bien isolés, ils nécessitent des pompes à chaleur de plus grande puissance, ce qui implique un coût à l’achat nettement supérieur. Comme souvent en matière de chauffage, mieux vaut privilégier une bonne isolation.
Les fournisseurs s’adaptent à la réglementation
Aux dires de l’Afpac la grande nouveauté de l’année 2015 aura été l’application des directives européennes éco-conception et étiquetage énergétique. La première s’applique à tout produit qui utilise de l’énergie et cherche à promouvoir les appareils les plus efficaces. Elle indique les critères à respecter pour différents types de produit dans le but de mieux respecter de l’environnement. La deuxième est celle qui régit les étiquettes énergétiques que nous connaissons bien, en définissant les appareils qui sont soumis à un tel étiquetage, les mentions à faire figurer sur l’étiquette et bien sur la fameuse échelle de performance (de A à G). Cette échelle devrait d’ailleurs bientôt être modifiée afin de prendre en compte la montée en gamme des appareils sur le marché.
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Parmi les autres évolutions notables de la réglementation, il faut également noter celle concernant les fluides frigorigènes (qui permettent d’effectuer l’échange de chaleur), qui impose leur manipulation et leur vente par des organismes et des employés spécialement formés à cela.
