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L’intérêt de réaliser une étude thermique avant ses travaux

Par L’équipe de rédaction

Publié le 22/07/2016 à 16h33, mis à jour le 31/03/2022 à 13h52

Pour connaître avec précision la nature des travaux de rénovation à réaliser chez vous et profiter d’une performance énergétique optimum, une étude thermique est à prévoir. Quelle Energie revient sur cette étape primordiale dans le processus de la rénovation énergétique.

Détecter une mauvaise isolation thermique

Réaliser une étude thermique permet de savoir si votre logement est bien isolé ou non. L’isolation s’avère essentielle puisqu’un habitat mal isolé engendre des pertes de chaleur conséquentes. En plus de perdre en confort, ces déperditions font état d’une mauvaise performance énergétique, ce qui alourdit votre facture de chauffage inutilement.

Avant toute chose, choisissez les matériaux adaptés, selon la structure de votre habitat. Vérifiez également le niveau d’humidité de votre logement. Si celui-ci se révèle humide, faites appel à un professionnel qualifié pour traiter les parois concernées. Dans tous les cas, isoler les parties humides d’un logement est déconseillé. Pour pallier les éventuels problèmes d’humidité, adoptez une ventilation performante.

 

N’oubliez pas ce que l’on qualifie de « ponts thermiques ». Ces derniers désignent en réalité des endroits où la chaleur part facilement. De manière plus précise, il s’agit de points de la construction où la barrière thermique est rompue. Vous devez donc veiller à ce que votre logement soit parfaitement isolé.

Définir la liste des priorités

Notez bien que 30% des pertes thermiques se font par la toiture, 20 à 25% par les murs et près de 10% par le sol. En d’autres termes, il est préférable d’isoler en priorité vos combles, puis vos murs, et enfin, le sol. La logique est bien évidemment de s’occuper d’abord des endroits qui peuvent vous faire diminuer le plus fortement votre niveau de performance énergétique.

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La ventilation, un dispositif indispensable

Tout d’abord, deux typologies de ventilation sont à distinguer.

 

La première renvoie à la ventilation naturelle. Il s’agit du dispositif le plus fréquent. Concrètement, cela fait référence à des grilles d’aération placées en haut ou en bas des murs. On en trouve généralement dans la cuisine ou les salles de bain. Il est toutefois à noter qu’étant donné que la circulation de l’air n’est pas maîtrisée, ce type de ventilation n’est pas complètement fiable.

 

Le second système est celui de la Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC), et s’avère le plus efficace. Celui-ci génère un renouvellement continu de l’air. Un moteur électrique permet la maîtrise de la circulation de l’air, à l’inverse de la ventilation naturelle.

 

En plus d’être performant, votre système de ventilation doit être bien entretenu afin d’optimiser son efficacité. En cas de mauvais entretien, les grilles se bouchent et empêchent l’air de circuler. Sachez d’ailleurs que, dans tous les cas, la ventilation est indispensable au sein d’un logement afin d’assurer le renouvellement de l’air et éviter certains aspects néfastes pour la santé. Cela permet en effet d’éliminer divers polluants du type bactéries, poussières ou encore tabac, mais aussi de réduire le taux d’humidité.

L’équipe de rédaction

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