5 choses à savoir avant de changer votre chaudière

Lorsque votre chaudière devient vieillissante, la changer avant qu’elle ne tombe en panne est judicieux. Une chaudière dure entre 15 et 25 ans, un entretien régulier favorisant une longue durée de vie. Mais n’attendez pas la panne qui vous obligera à choisir un artisan et une nouvelle chaudière à la hâte, mieux vaut anticiper et choisir avec soin votre nouvelle chaudière. Les modèles récents vous permettront de faire jusqu’à 50 % d’économies sur votre facture de chauffage, d’améliorer le confort et la sécurité et de réduire l’impact environnemental.

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1. Quel combustible ?

Au moment de choisir votre nouvelle chaudière, le choix du combustible est déterminant. Il joue sur le rendement de l’appareil ainsi que sur sa facilité d’installation et d’utilisation. Les principaux combustibles utilisés sont le bois (bûches ou granulés), le gaz naturel ou le fioul.

 

Le bois a des vertus écologiques puisqu’il est renouvelable et que son bilan carbone est considéré comme étant neutre. En effet, les émissions de CO2 dégagées lors de sa combustion dans une chaudière sont compensées par le carbone que l’arbre absorbe dans l’air lors de la photosynthèse. Le bois est également le combustible le moins cher sur le marché énergétique actuel, les granulés étant légèrement plus chers que les bûches. Le bois pose cependant des problématiques de stockage. En effet, les bûches doivent bien souvent être entreposées pendant 18 mois au minimum avant d’être utilisées afin d’être parfaitement sèches et d’assurer des performances optimales. Le stockage doit donc se faire dans un local protégé de l’humidité. Quant aux granulés, ils sont stockés dans un silo relié à la chaudière et contenant suffisamment de matière pour une année de chauffage. Ce stockage implique donc un coût supplémentaire pour l’installation du silo.

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Le gaz naturel est l’un des combustibles les plus utilisés pour alimenter les chaudières et offre des rendements élevés lorsqu’il est utilisé avec une chaudière gaz à condensation. Il n’est cependant utilisable que si vous disposez d’un raccordement au gaz de ville. Enfin, le fioul est envisageable également avec la technologie de la condensation mais présente des inconvénients de stockage. En effet, il doit être entreposé dans une citerne qui peut être enterrée ou non et qui est en général rechargée une fois par an. Le fioul est toujours le combustible le plus cher même si son coût au litre baisse fortement depuis quelques mois, suivant la tendance du baril de pétrole.

2. Quelle chaudière ?

Les chaudières les plus performantes actuellement sont les chaudières à condensation au gaz ou au fioul. Leur fonctionnement permet de produire plus de chaleur qu’une chaudière classique à partir de la même quantité d’énergie primaire, leur permettant ainsi d’atteindre des rendements supérieurs à 100 %. La chaudière à condensation est à privilégier sur une chaudière basse température car elle est bien plus performante pour une faible différence prix. Comptez environ 4 000 € pour une chaudière gaz basse température et 5 000 € pour un modèle à condensation.

 

Quant aux modèles fonctionnant au bois, les chaudières à granulés sont aujourd’hui très performantes avec des rendements proches de 90 % et ont l’avantage d’être alimentées automatiquement en granulés, contrairement à une chaudière à bois bûches qui garde un rechargement manuel.

3. Quels émetteurs ?

Le choix des émetteurs de chauffage n’est pas anodin. Le fonctionnement des chaudières à condensation sera optimal avec des émetteurs fonctionnant à basse température tels que plancher chauffant ou radiateur basse température. Si vous possédez des radiateurs haute température du type radiateur en fonte, il n’est pas impossible d’installer une chaudière à condensation ou à basse température. Cependant, vous ne bénéficierez pas des meilleures performances. Pour la chaudière à bois, le problème ne se pose pas car elle est compatible avec tout type d’émetteurs. En revanche, vous ferez plus d’économies avec un fonctionnement à basse température.

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4. Et la régulation ?

Installer un dispositif de régulation et de programmation sur la chaudière vous permettra de faire des économies sur votre facture de chauffage. En effet, vous pourrez fixer des plages horaires pour ne pas surchauffer votre maison lorsque cela n’est pas nécessaire et diminuer la température de consigne pendant la nuit ou les périodes d’inoccupation. La gestion de la température de consigne de votre chauffage est essentielle : sachez qu’une diminution de 1°C le jour et la nuit peut réduire votre facture de chauffage de 7 %.

5. Quelles aides ?

Les chaudières les plus performantes sont éligibles au crédit d’impôt de 30 % ainsi qu’à la prime énergie. Vous pouvez donc bénéficier de ces aides pour financer l’installation d’une chaudière à condensation gaz ou fioul ou d’une chaudière à bois. Sachez qu’elles disposent également de la TVA réduite à 5.5 %. En revanche, la chaudière à basse température est bien moins subventionnée car moins efficace que les modèles cités précédemment.

⚠️ Fin du CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique)
Le CITE est supprimé pour les dépenses effectuées depuis le 1er janvier 2021. Il est remplacé par le dispositif MaPrimeRénov’.