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Les logements sociaux plus performants que ceux du parc privé

Par L’équipe de rédaction

Publié le 04/07/2017 à 16h29, mis à jour le 02/09/2021 à 16h31

A l’occasion de la semaine nationale des Hlm, qui s’est tenue du 24 juin au 2 juillet 2017, l’Union sociale pour l’habitat (USH) a rappelé les engagements et les avancées du parc social dans le domaine de l’efficacité et de la performance énergétique. Aujourd’hui, avec 4,5 millions de logements locatifs, dont 7% d’étiquettes énergétique F ou G, le parc social français est environ 30% moins énergivore que le parc privé.

 

Pourquoi une telle différence entre le parc privé et les Hlm ?

Le rapport de l’Union sociale pour l’habitat (USH), met en avant le fait que les Hlm se soient depuis longtemps donné pour mission d’assurer la performance énergétique du logement. Pour Jean-Louis Dumont, président de l’USH, le logement social est « à l’avant-garde de l’éco-performance ». Une caractéristique qui permet à l’ensemble Hlm français d’afficher 30% de consommation énergétique et 50% de consommation d’eau en moins par rapport au parc privé.

 

Afin de garantir une utilisation optimale de ces bâtiments efficaces et performants, les résidents du parc social, qui représentent actuellement 11 millions d’habitants, sont régulièrement formés aux éco-gestes et aux solutions d’économies d’énergie au quotidien. Les habitants, eux-mêmes investis dans la transition énergétique, sont à l’initiative de projets éco-citoyens et responsables pour leurs quartiers.

La rénovation du parc social

Chaque année environ 100 000 logements Hlm sont rénovés selon les critères d’amélioration de la performance énergétique et du respect de l’environnement. Le rapport sur l’année 2016 précise que 9 des 12 éco-quartiers labellisés en 2016 étaient des organismes Hlm. Ils ont également pour ambition la « généralisation de bâtiments labélisés Bepos ». Les Bepos (Bâtiment à énergie positive) sont caractérisés par une consommation d’énergie primaire qui est inférieure à la quantité d’énergie produite au moyen d’énergies renouvelables. En cela, le bâtiment labélisé Bepos va plus loin que le logement dit « passif », puisqu’il comprend des équipements de production d’énergie.

Les attentes du parc social pour la transition énergétique

Afin de continuer à aller dans le sens de la transition énergétique et d’atteindre les objectifs de réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre dans le bâtiment d’ici 2050 (objectifs LTECV par rapport à 2012), le Mouvement Oui au logement social met en avant trois propositions. Tout d’abord, il s’agit de faciliter la production et la consommation d’énergie électrique à l’échelle du bâtiment pour les organismes Hlm. Le Mouvement réclame également la mise en place d’un certificat « carbone » sur le modèle des certificats d’économies d’énergie afin d’ « encourager les acteurs à réduire leur empreinte carbone ». Enfin les membres demandent que soit facilité le développement des sociétés de tiers-financement, qu’ils considèrent comme un élément clé de la rénovation énergétique à l’échelle locale.

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Les logements d’étiquettes énergétique F (correspondant à une consommation annuelle comprise entre 331 et 450 kWh par m2) et G (consommation annuelle de plus de 450 kWh m2) représentent aujourd’hui 7% du parc social. Rappelons que le collectif Rénovons estimait à 33% les habitations principales du parc privé d’étiquettes F ou G, aussi appelées « passoires énergétiques ». Si les passoires énergétiques, représentent une plus faible proportion du parc social, elles pèsent cependant bien plus lourd sur les petits budgets des habitants d’Hlm qui se retrouvent alors en situation de « précarité énergétique ». A ce titre, et depuis le 1er juillet 2016, ces logements sont interdits à la vente dans le parc social.

L’équipe de rédaction

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