L’impact de nos résolutions du nouvel an sur l’environnement

La très grande majorité d’entre nous a profité du début de la nouvelle année pour (essayer de) changer certaines de ses habitudes. Quelle influence sur l’environnement auront ces modifications opérées sur votre train de vie ?

 

Que vous les assumiez seulement une semaine ou qu’elles vous permettent réellement de changer en profondeur, les résolutions sont une tradition à laquelle presque personne n’échappe. Elles sont un moyen de célébrer la fin de l’année passée et d’accueillir la suivante en repartant sur de « bonnes bases ». Ainsi les résolutions rimes souvent avec la remise en forme en reprenant le sport ou en changeant ses habitudes alimentaires. Mais vous pourriez tout aussi bien vouloir passer plus de temps avec votre famille et vos amis, essayer de nouvelles choses, voyager… Quoique vous choisissiez d’entreprendre, vous pourriez décider de prendre en compte, ou non, l’impact environnemental engendré.

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C’est décidé, j’arrête de boire

Le dimanche 1er janvier 2017 marqua le premier jour de la nouvelle année, mais fut surtout la journée mondiale de la gueule de bois. Avachi dans votre lit à 14h, vous êtes pris de nausées mais avez bien trop mal au crâne et bien trop peu d’énergie pour espérer vous diriger vers les toilettes. C’est décidé, en 2017 vous arrêtez de boire. Enfin vous essayerez quoiqu’il arrive de tenir tout le mois de janvier. En plus de rendre service à votre corps et à votre entourage (oui, vous êtes quelque peu étrange lorsque vous buvez), arrêter l’alcool vous permettra de réduire votre empreinte sur l’environnement.

 

En moyenne, un adulte français boit l’équivalent de 12 litres d’alcool pur par an, ce qui correspond à une émission de 250 kg de CO2 par français et par an. En d’autres termes, arrêter l’alcool pendant 1 an épargnera la planète d’un voyage de 1000 km en voiture diesel. Et vous d’une cirrhose du foie. Cependant si vous êtes trop attaché à la consommation de vos précieuses liqueurs, sachez qu’il existe des alternatives écologiques. Vous pouvez par exemple choisir de n’acheter que du vin local, la grande majorité de l’empreinte carbone du vin provenant de son transport. Faîtes aussi attention au contenant dans lequel vous achetez votre alcool, le fut ayant une empreinte environnementale largement amoindrie. Dernier conseil : évitez, si vous le pouvez, de boire trop de vodka et de gin. En effet, la production de ces deux alcools consomme bien plus d’énergie que la plupart des autres breuvages. En cause, l’éthanol utilisé pour leur distillation.

C’est décidé, j’arrête de fumer

Résolution, voire illusion quasi-annuelle, la décision d’arrêter de fumer vous aura forcément effleurée l’esprit cette année encore.

 

Vous avez sans aucun doute conscience du danger pour la santé que la cigarette représente, nous n’essaierons donc pas de vous convaincre d’arrêter. Nous parlerons plutôt ici de l’empreinte environnementale de l’industrie du tabac. La consommation moyenne de cigarettes en France se chiffre à 13.5 par jour, soit environ 5000 par an. Pour chaque million de cigarettes produit, c’est une tonne de CO2 qui est émise dans l’air. A votre échelle, si vous stoppez la cigarette pendant 1 an, vous empêcherez une émission de 500 grammes de CO2. Oui, c’est peu. Mais ces chiffres nous proviennent de l’industrie du tabac et sont donc à prendre avec des pincettes. Industrie d’ailleurs responsable de 4 % de la déforestation mondiale. Si on prend aussi en compte les quantités de déchets et la pollution engendrées, il est probable que l’impact du tabac sur l’environnement soit bien plus lourd qu’annoncé. Bref, arrêtez de fumer.

C’est décidé, je mange moins de viande

Même si les consciences commencent à changer à ce niveau-là, nous mangeons encore trop de viande.

 

La consommation moyenne en France est de 90 kg par an. Pourtant tout le monde le sait maintenant, les excès de bidoche sont très nocifs pour la santé (maladies cardio-vasculaires, diabète, surpoids…). Mais ce que moins de monde sait, c’est que la consommation de viande a une influence très négative sur l’environnement. En effet, la préparation d’un repas constitué de viande est responsable d’une émission de 2,225 kg équivalent CO2 contre seulement 0,45 kg pour un repas végétarien. En cause, l’élevage intensif de bétail et ses émissions de gaz à effet de serre complètement démesurées.

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Alors en plus de vous aider à perdre du poids, manger moins de viande cette année allégera à la fois vos dépenses et votre empreinte sur l’environnement.