Le point sur les ampoules nouvelle génération

Pour des raisons à la fois économiques et environnementales, les ampoules nouvelle génération seront bientôt les seules disponibles sur le marché. Les ampoules à basse consommation (FLC) et les ampoules LED sont cependant régulièrement accusées de maux sanitaires et environnementaux dans les médias. Ces inquiétudes sont-elles justifiées ?

Pourquoi passer aux ampoules nouvelle génération ?

Depuis le 1er janvier 2013, les ampoules à incandescence ne sont plus disponibles sur le marché. Même sentence pour les ampoules halogènes qui devraient être interdites à la commercialisation à partir de septembre 2018. Ces nouvelles normes laissent le champ libre aux deux innovations vertes de l’éclairage : l’ampoule FLC et l’ampoule LED. Leurs perspectives de croissance sur le marché sont pourtant régulièrement mises à mal par l’actualité. En effet, les inquiétudes émises à leur encontre sont récurrentes dans les médias. A tort ou à raison ?

 

Tout d’abord, il convient de distinguer ampoules « basse consommation » (FLC) et ampoules à diodes électromagnétiques (LED). Les deux formes partagent les mêmes avantages pour le consommateur et l’environnement :

 

  • Durabilité (jusqu’à 25 ans d’utilisation pour les ampoules LED)
  • Réduction de la consommation en énergie (les ampoules dites classiques à incandescence ou halogène utilisent 90% à 95% de l’énergie à la transformation de chaleur et non la production de lumière)
  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre et autres polluants

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La FLC et la LED n’ont cependant pas les mêmes caractéristiques et ne sont pas accusées des mêmes maux.

 

Les ampoules « basse consommation » ou fluocompactes (FLC), sont facilement identifiables par leur lumière diffuse et leur allumage progressif. Elles émettent jusqu’à 75% moins de chaleur que l’ampoule à incandescence pour une luminosité équivalente. Un excellent rendement entaché par la présence de mercure (élément essentiel à leur fonctionnement). Le consommateur peut toutefois se prémunir des risques d’intoxication en cas de bris en adoptant les bons gestes.

 

Les ampoules LED, à diodes électroluminescentes, sont caractérisées par leur durabilité et leur solidité. Elles supportent aisément l’allumage répété et leur durée de vie moyenne est de 30 000 heures. Efficaces, les LED consomment jusqu’à 80% moins qu’une ampoule à incandescence. Les risques de brûlure sont évités, car la majeure partie de l’énergie est utilisée pour l’éclairage et non pas transformée en chaleur. Les risques de toxicité sont nuls puisque les ampoules LED fonctionnent sans mercure.

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D’un risque à un autre

Les ampoules à incandescence et les ampoules halogènes transforment la majeure partie de l’énergie consommée en chaleur, ce qui les rend très énergivores. Cela les rend également dangereuses dans la mesure où leur surface peut atteindre les 150°C. Or, depuis la première ampoule à incandescence attribuée à Thomas Edison, il s’est passé plus d’un siècle de vigilance. Nous avons tous intégré le fait qu’il ne faut pas toucher à main nue une ampoule allumée ou fraichement éteinte. Nous redoublons tous d’attention lorsque qu’un enfant s’approche d’une lampe et de tout équipement électrique en général. Les mêmes mesures de sécurité s’appliquent aux ampoules nouvelle génération. Il s’agit de rester vigilent notamment avec les plus jeunes. Le danger prend une forme différente mais notre rapport au risque reste le même.

 

Dans le cas des ampoules FLC, le danger redouté est l’intoxication au mercure. Depuis bientôt trois siècles, le mercure s’est infiltré dans notre quotidien au moyen, tout d’abord des thermomètres, puis des amalgames dentaires, des vaccins ou encore de la merbromine (antiseptique utilisé par le célèbre Mercurochrome). Le mercure est généralement interdit, mais peut être exceptionnellement autorisé en faible quantité : c’est le cas des ampoules fluocompactes. L’élément chimique reste indispensable à la production de ces ampoules, mais de nouveaux procédés pourraient permettre d’en réduire encore la proportion. Le danger réside dans l’ingestion du mercure ou dans l’inhalation de ses vapeurs. Deux scénarios qui ne peuvent se produire que si l’ampoule venait à être brisée. Il convient alors d’aérer la pièce afin que l’air contaminé puisse circuler et de nettoyer les surfaces exposées afin d’éviter les risques d’ingestion.

 

Les maux attribués à l’éclairage LED sont tout autre. Il s’agit des méfiances applicables à tous les équipements de la vie connectée, de type écrans d’ordinateurs et de téléphone. Nous connaissons bien les recommandations d’utilisation de ces appareils : éviter de fixer la lumière bleue de façon frontale et prolongée. Pour une utilisation en toute sécurité de l’éclairage LED bleu, placez-vous à plus de 20cm du point de lumière. Privilégiez les tons chauds pour l’éclairage de votre intérieur avec des LED aux alentours de 3000 Kelvins.

 

 

  Usage et consommation Risques et recommandations
Ampoules à incandescence L’ampoule classique, inventée par Thomas Edison est chargée d’histoire mais s’avère très énergivore : seuls 5% à 8% de l’énergie qu’elle consomme est convertie en lumière. Les 92% à 95% restant sont transformés en chaleur.

 

 

Brûlure : l’ampoule pouvant atteindre jusqu’à 150°C.

Interdit à la vente depuis le 1er janvier 2013 en raison de son faible rendement énergétique
Ampoules Halogènes L’ampoule à Halogène est 20% à 30% plus efficace que celle à incandescence en termes de luminosité. Tout comme son ancêtre, l’ampoule halogène est très énergivore avec 93% de l’énergie convertie en chaleur. Brûlure.

La Commission Européenne a voté l’interdiction de la commercialisation des ampoules halogènes à compter de septembre 2018.
Ampoules FLC Les ampoules basse consommation permettent de réduire la consommation d’énergie ainsi que les émissions de CO2 et autres polluants. Le retard à l’allumage qui constituait leur plus grand défaut a été considérablement réduit. En cas d’accident (ampoule brisée) le mercure contenu à l’intérieur peut causer une intoxication si les mesures de sécurité appropriées ne sont pas appliquées. En raison notamment du mercure qu’elles contiennent les ampoules LFC ne doivent pas être jetées avec les ordures ménagères, mais dans les points de collecte appropriés.
Ampoules LED La durée de vie de la LED est exceptionnellement longue et elle offre un nombre de cycle marche/arrêt élevé. Autres points positifs : efficacité énergétique et résistance aux chocs

 

 

Pour éviter les potentiels risques liés à la lumière bleue : privilégiez les ampoules qui masquent la lumière bleue ou respectez une distance de 20cm.