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Le chauffage au bois, solution de chauffage écologique ?

Par L’équipe de rédaction

Publié le 18/11/2013 à 17h30, mis à jour le 08/09/2021 à 07h14

Si le choix d’un chauffage au bois semble environnementalement meilleur que le chauffage par convecteurs électriques, au gaz ou au fioul, cette solution n’est pas pour autant écologiquement inoffensive et peut souffrir de quelques défauts qui viennent altérer le bilan carbone avantageux de cette solution de chauffage. Ainsi, seul un équipement performant peut venir amoindrir cet impact environnemental.

Optez pour une énergie renouvelable en choisissant le bois. C’est l’énergie la moins chère ! Découvrez quelle solution de chauffage au bois est la plus adaptée à votre logement !

Des avantages certains

Le bois, dès lors qu’il est produit dans le cadre d’une gestion durable des forêts, constitue une énergie d’origine renouvelable. De nombreuses certifications et labels, tel NF bois de chauffage, permettent de s’assurer de cette durabilité. Ils garantissent notamment que des arbres sont replantés pour chaque arbre coupé. Dès lors, leur consommation n’affecte pas les ressources disponibles, et surtout cela fait du bois une énergie neutre en carbone, consommant autant de CO2 pour sa croissance que ce qu’il sera rejeté lors de la combustion. Ainsi, les rejets en CO2 du bois sont 5 fois inférieurs aux émissions produites par l’électricité pour une même quantité d’énergie, 6 fois inférieurs au gaz, et 12 fois inférieurs au fioul.

 

Le bois est par ailleurs une ressource bien souvent locale, relativement peu chère, et dont le prix connait une bien meilleure stabilité que celui du fioul, du gaz ou de l’électricité. Mais sa combustion est-elle exempte de défaut ?

Le chauffage au bois dégage des particules

Si le bilan CO2 du bois en tant que source d’énergie semble plus qu’exemplaire, le bois produit lors de sa combustion des particules fines, sources de pollution intérieure et extérieure. De nombreux polluants atmosphériques sont émis : des oxydes d’azote, du monoxyde de carbone, des composés organiques volatils, ainsi que des particules et des hydrocarbures aromatiques polycycliques. La pollution au monoxyde de carbone, gaz inodore et incolore, est source d’intoxications potentiellement mortelles.

 

Le bois de chauffage est en fait responsable en France d’une partie non négligeable de la pollution atmosphérique : 76% des émissions en hydrocarbures aromatiques polycycliques sont en effet générés par le bois de chauffage domestique, ainsi que 60% du benzène, 39% des particules fines, et 30% des émissions françaises de monoxyde de carbone.

Bien s’équiper pour minimiser les émissions

La pollution générée par le bois de chauffage peut cependant être réduite avec des équipements performants, étudiés pour réduire ces sources de pollution. La majorité de ces émissions est en effet générée par des cheminées, des inserts et des poêles à bois peu performants, et dont le mauvais rendement provoque la libération d’éléments non intégralement consumés.
Ce constat a notamment mené à l’allocation d’aides publiques pour renouveler le parc actuel d’équipement de chauffage au bois : 50% des équipements français de chauffage au bois sont en effet âgés de plus de 10 ans, et donc bien moins performants que les équipements actuels. Par exemple, les appareils de chauffage labellisés Flamme Verte permettent en moyenne une division par 10 de la pollution par les particules fines de l’air intérieur.

 

Outre le choix d’un bois labellisé gestion durable, minimiser son impact environnemental passe donc par la performance de l’équipement en solution de chauffage ainsi que par un entretien et un ramonage régulier de celui-ci.

L’équipe de rédaction

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