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Prix de l’électricité : des factures qui vont flamber en 2021

Par L’équipe de rédaction

Publié le 29/01/2021 à 17h44, mis à jour le 14/09/2021 à 15h30

En 2020, l’étude Effy révélait une facture annuelle de 1 777 € chez les Français chauffés à l’électricité. Un coût supérieur à la moyenne de 1 684 € enregistrée entre le bois, le gaz, l’électricité et le fioul. Le prix rapporté à la surface chauffée atteignait 16 €/m², propulsant l’électricité en tête des sources d’énergie les plus coûteuses. Si la réévaluation du tarif réglementé de l’électricité se fait parfois à la baisse, ce ne sera pas le cas en 2021. Et, particularité cette année, la hausse reflète en partie les conséquences de la crise sanitaire. Retour sur les ajustements prévus et leur impact sur la facture !

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+1,6 % dès le 1er février chez les particuliers

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) propose une à deux fois par an une réévaluation des tarifs réglementés de vente d’électricité (TRVE). Pour les particuliers, il s’agit du tarif bleu résidentiel proposé par le fournisseur historique EDF. Cette année, l’ajustement des tarifs à la hausse reflète notamment les conséquences de la crise sanitaire :

 

  • la perturbation des activités de maintenance du parc nucléaire. Résultat, le prix des garanties de capacité (assurant l’équilibre entre l’offre et la demande) augmente en 2021, ce qui représente l’essentiel de la hausse.
  • le dépassement des plafonds de l’ARENH. Un mécanisme permettant d’accéder, à prix régulé, à la production du parc nucléaire historique. Un prix plus avantageux que celui pratiqué sur le marché de gros, mais qui reste limité à un certain volume.
  • la hausse des impayés, qui ne sera répercutée qu’à hauteur de 50 % pour 2021.

 

L’ajustement de +1,61 % TTC équivaut à une augmentation de 15 €/an sur une facture annuelle de 1 000 € pour un consommateur souscrivant une offre au tarif réglementé.

 

Qu’en est-il des particuliers souscrivant une offre à prix de marché ?

 

Les offres à prix de marché sont commercialisées par les fournisseurs alternatifs, mais aussi par le fournisseur historique EDF, au côté de son offre au tarif réglementé. Ces consommateurs seront plus ou moins impactés selon le type d’offre souscrite. Les offres à prix variables sont généralement indexées sur le tarif réglementé, suivant le cours de ses évolutions à la hausse comme à la baisse. Les offres à prix fixe proposent quant à elles un tarif figé sur une période définie par contrat. Par ailleurs, certains coûts sont communs à tous les fournisseurs : les coûts d’accès au réseau fixés par la CRE, la TVA, ainsi que les autres taxes et contributions.

Nouvelle augmentation attendue en août 2021

Cette augmentation intégrera l’évolution des tarifs d’acheminement, communs à tous les fournisseurs. Il s’agit du TURPE, le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité, qui finance les gestionnaires de réseaux : RTE pour le transport de l’électricité et Enedis pour sa distribution. L’application des nouveaux barèmes fixés par le CRE devrait entraîner une hausse des TRVE d’environ 0,3 %.

👉  Comment maîtriser ces hausses sur la facture ?

Le meilleur moyen de réduire l’impact de ces hausses sur la facture, reste la réduction des dépenses en énergie. Pour cela une seule solution : améliorer les performances du logement grâce à des travaux ciblés : renforcement de l’isolation thermique, installation d’équipements moins énergivore… Retrouvez toutes les aides au financement d’un projet de rénovation sur QuelleEnergie.fr.

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Simplification du recouvrement des taxes : quel impact sur la facture ?

La loi de finances pour 2021 prévoit l’harmonisation de trois taxes sur la consommation finale d’électricité :

 

  • la TICFE : taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité, aussi appelée CSPE. Elle est déclarée et versée par les fournisseurs à la Direction des Douanes (DGDDI) ;
  • la TDCFE : taxe départementale sur la consommation finale d’électricité, prélevée par les fournisseurs et reversée aux conseils départementaux ;
  • la TCCFE : taxe communale sur la consommation finale d’électricité, prélevée par les fournisseurs et reversée aux communes ou aux syndicats intercommunaux, voire aux conseils départementaux.

 

À cette multiplicité des acteurs, s’ajoutent plusieurs niveaux de taxation laissés à l’appréciation des départements et des communes. Dès 2023, la taxe « rénovée » sera entièrement gérée par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP). L’intégration progressive des taxes départementales et communales à la TICFE, impose un alignement des niveaux de taxation, réduisant les marges de manœuvre des collectivités locales. Celles qui pratiquaient jusqu’alors les taux les plus avantageux pour leurs administrés, devront appliquer les nouveaux coefficients imposés par l’alignement. À titre indicatif, les taxes sur la consommation finale d’électricité représentent actuellement environ 5 % du montant de la facture.

L’équipe de rédaction

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