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Quel avenir pour les énergies renouvelables ?

Par L’équipe de rédaction

Publié le 10/05/2019 à 16h40, mis à jour le 02/09/2021 à 16h31

L’Agence Internationale des Energies Renouvelables (IRENA) a publié récemment son rapport sur l’évolution des énergies renouvelables d’ici 2050 (Global Energy Transformation : A roadmap to 2050). Ce rapport met particulièrement en avant l’électrification (utilisation plus importante de l’énergie électrique), basée sur des énergies propres, comme la meilleure des solutions pour réduire les émissions de CO2 dans le secteur de l’énergie. La part de l’électricité dans le secteur énergétique pourrait représenter 50 % du total des énergies en 2050, estime le rapport, contre 20 % aujourd’hui. Cette électrification alliée à l’usage de sources d’énergie renouvelables (éolien, solaire, hydraulique…) pourrait réduire de 60 % les émissions de CO2 du secteur de l’énergie. Et les bénéfices ne s’arrêteraient pas là.

 

Pour ses estimations, l’IRENA met en balance deux scénarios : le cas de référence, si l’on maintient les différents dispositifs prévus aujourd’hui par les Etats, et le cas « REmap » qui implique le déploiement plus appuyé de technologies bas-carbone basées principalement sur des énergies renouvelables.

La nécessite d’un changement global du secteur énergétique

Les accords de Paris prévoyaient différents objectifs pour réduire le changement climatique et le limiter à moins de 2° C. Mais jusqu’à présent, les résultats sont mitigés : les émissions de CO2 liées au secteur énergétique ont augmenté en moyenne de 1,5 % par an ces 5 dernières années. D’un autre côté, des évolutions apparaissent, notamment la mobilité, qui s’adoucit progressivement. Dans le bâtiment et l’industrie, les solutions renouvelables peinent à progresser. Vers où aller alors pour tenir les engagements de préservation de l’environnement ?

 

Pour l’IRENA, vers des investissements concentrés sur l’économie circulaire et sur des solutions à long terme (électrification, décentralisation, systèmes intelligents, stockages et réseaux de froid et de chaleur dans les villes…).

Une réduction des émissions de CO2 grâce à l’électrification et aux énergies renouvelables

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Dans le cas « REmap » du rapport, la part d’énergie renouvelable utilisée pourrait passer de moins d’un sixième aujourd’hui à environ deux tiers de la production globale en 2050.

 

La part de l’électricité augmenterait également, passant d’une part de 20 % dans le total des énergies à 50 % environ en 2050.

 

La combinaison de cette hausse de l’électricité et de la production venant des énergies renouvelables permettrait une baisse de 60 % des émissions de CO2. Pour continuer la baisse des émissions (qui n’est jamais suffisante), le développement de bioénergies alternatives, comme le biofioul par exemple, serait pertinent, particulièrement pour les secteurs plus difficiles à électrifier (aviation, pêche, certains procédés industriels).

Des bénéfices économiques

La transition énergétique demande des investissements financiers. Le rapport estime une augmentation de 16 % (15 billions de dollars US) de dépenses dans le secteur énergétique, dépenses qui représenteraient 2 % des PIB des pays. Mais bonne nouvelle : ces estimations sont à la baisse par rapport aux précédentes. Avec le développement des technologies liées aux énergies renouvelables et une meilleure maîtrise des coûts, les perspectives d’avenir sont plutôt positives et les besoins en investissement diminuent. L’investissement dans les énergies renouvelables plutôt que dans les énergies fossiles et une meilleure maîtrise des technologies permettraient des économies et en comptant en plus les économies réalisées dans les secteurs de la santé et de la préservation environnementale, les économies totales seraient de 65 à 160 billions de dollars. Soit une économie 3 à 7 fois supérieure aux investissements initiaux.

 

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Emploi, PIB, qualité de vie : la dimension sociale de la transition énergétique

Cette transition aura aussi une incidence sur les sociétés. Pour être efficace, la transition énergétique doit s’appuyer sur des règlementations adaptées et sur des changements de consommation. Si la transition énergétique demande des efforts, elle a aussi des résultats positifs : dans le rapport, le cas « REmap » génère plus de valeur et d’emplois que le cas de référence, pour atteindre en moyenne une augmentation de 2,5 % du PIB des pays et 0,2 % d’emplois.

 

La maîtrise de la hausse des températures et des émissions de CO2 aura un effet bénéfique sur la qualité de vie, à la fois dans la vie quotidienne et dans une perspective plus globale avec une baisse des risques de catastrophes naturelles, de diminution de la biodiversité…

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