De l’éclairage urbain grâce aux méduses ?
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Une vitrine, des méduses, des poulpes… le nom : Glowee. Cette jeune start-up française entend éclairer les vitrines et le mobilier urbain sans électricité. Oui, vous avez bien lu. Et comment ? Grâce aux micro-organismes issus de méduses, de calamars ou de planctons. Le produit devra être testé durant la COP21 à Paris.
A la croisée entre le biomimétisme et la biologie
Il faut croire que le biomimétisme a le vent en poupe en 2015. Après le plastique organique biodégradable ainsi que le matériau producteur d’oxygène, voici venu le temps de l’éclairage urbain naturel inspiré du vivant.
Anciennement nommée Organight, Glowee se présente comme une start-up voulant révolutionner la lumière grâce à la bioluminescence. Il faut savoir que les organismes vivants de la mer (méduses, poulpes, calamars ou encore les algues) sont capables de produire une lumière génétiquement programmée : une lumière produite sans électricité. Grâce à ces bactéries bioluminescentes, Glowee a imaginé une solution microscopique pour illuminer les vitrines des magasins la nuit.
La solution de Glowee est ainsi placée dans une coque organique, bidégradable, adhésive aux surfaces vitrée. Elle est transparente la journée et s’illumine la nuit.
« Le but n’est pas de remplacer les lampadaires, car Glowee n’éclaire pas assez pour cela, a expliqué Sandra Rey, une des deux fondatrices de Glowee. Mais c’est d’apporter un complément d’éclairage dans les villes, notamment sur les vitrines de magasins, mais aussi sur les façades, les signalétiques, sur tout le mobilier urbain pour réduire globalement la consommation d’électricité d’une commune. »
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Glowee répond à des enjeux économiques comme écologiques
L’éclairage urbain consomme beaucoup d’énergie et la facture pèse autant sur la collectivité que sur l’environnement. Le système d’éclairage public de Glowee, réalisé à partir d’organismes luminescents, est 100% écologique.
La jeune start-up est partie du constat que l’éclairage urbain est la première dépense des municipalités françaises et qu’il représente 38% de la facture d’électricité nationale. Ce concept pourrait diviser par 5 le nombre de lampadaires et rendre beaucoup plus attractives les vitrines des boutiques. Ainsi, Glowee est également un atout commercial pour les marques qui souhaitent avoir de la visibilité la nuit.
De plus, le concept respecte la législation de 2013 qui interdit l’éclairage des vitrines de nuit pour des raisons écologiques.
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Ce que prévoit Glowee
- Lors de la COP21 : des installations éphémères du produit
- A partir de Janvier 2017 : l’éclairage de vitrines
- A partir de 2018 : Intégration dans le paysage urbain
