Climatisation : choisir les meilleurs appareils pour réduire les dépenses énergétiques
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Pour moins souffrir de la chaleur en été, les particuliers s’arment de climatiseurs : certains modèles sont accessibles sur le marché, et suffisamment puissants pour rafraîchir un salon, par exemple. Toutefois, au moment de s’équiper, il convient de comparer toutes les alternatives pour choisir les moins énergivores. En effet, l’Agence Internationale de l’Énergie a lancé un signal d’alerte : le besoin généralisé d’un air climatisé pourrait avoir un impact significatif sur la planète !
Le fonctionnement d’un climatiseur
Un climatiseur tourne grâce à la circulation et à la transformation d’un fluide frigorigène, que l’on pourrait schématiquement comparer à celui de nos réfrigérateurs classiques. Un premier phénomène d’évaporation engendre une absorption de la chaleur. Il est suivi d’une condensation qui la rejette à l’extérieur.
Il existe différents types de climatiseurs. En maison, on utilise volontiers un monobloc, qui se constitue d’une seule unité et fonctionne parfaitement dans les petits espaces. Certains modèles sont même mobiles, ce qui facilite leur usage dans plusieurs pièces de façon successive, pour rafraîchir progressivement toute la maison.
Le climatiseur split, qui sera globalement plus puissant, existe aussi en mobile, mural, console (posé au sol ou fixé en bas du mur), gainable ou cassettes (fixées au plafond). Enfin, certaines climatisations n’ont pas besoin d’électricité pour fonctionner, puisqu’elles marchent avec du gaz et une pompe à chaleur réversible. Ces installations spécifiques assurent le chauffage en hiver — leur mise en place relève d’une rénovation énergétique, sous certaines conditions.
Comment bien choisir son climatiseur ?
Plusieurs critères méritent d’être confrontés au moment de sélectionner son climatiseur. Naturellement, on réfléchit en fonction de ses besoins propres — mais il ne faut pas oublier, également, de se pencher sur les performances globales du dispositif, notamment pour identifier les modèles les moins énergivores.
Les travaux de rénovation énergétique sont à faire idéalement en été ou au printemps. N’attendez pas l’hiver pour faire des économies d’énergie !
La classe énergétique
Pour s’assurer d’investir dans un appareil qui ne va pas consommer trop d’électricité, on regarde son étiquette, qui peut aller du A+++ au A. Si les modèles surnotés sont plus chers à l’achat, ils génèrent moins d’impact sur la facture énergétique.
Il est globalement préférable de s’octroyer un budget plus élevé pour installer sa climatisation, car les alternatives financièrement attrayantes offrent souvent des rendements faibles, malgré une consommation électrique conséquente.
Le taux EER
Pour mesurer l’efficacité réelle d’un climatiseur, la comparaison du taux EER de chaque modèle est essentielle. Cette appellation, « Energy Efficiency Rating », matérialise le besoin en électricité pour obtenir une puissance frigorifique définie.
En somme, plus il faut d’électricité pour atteindre la puissance ciblée, plus l’appareil est énergivore — et moins l’investissement est intéressant.
La consommation énergétique
Mesurée en kWh, la consommation énergétique est un excellent indicateur pour anticiper l’impact de la climatisation sur la facture annuelle d’électricité. Là encore, il suffit de comparer les informations sur chaque modèle afin de faire un choix éclairé.
Le volume sonore
Le volume sonore d’un climatiseur varie théoriquement entre 45 et 60 dB. Pour davantage de confort, on préconise de viser les niveaux les plus bas, qui seront naturellement plus onéreux à l’achat.
Les filtres et autres options
Pour finir, d’autres critères aident à sélectionner le climatiseur adapté à ses besoins. Il existe deux types de filtres avec des atouts différents : le filtre à charbon réduit les mauvaises odeurs, le filtre électrostatique délivre moins de poussières et de bactéries.
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En parallèle, certaines installations sont livrées avec une télécommande qui simplifie l’utilisation, tandis que d’autres disposent d’une option « programmation électronique », laissant la liberté de définir les horaires de fonctionnement.
Climatisation : attention aux effets néfastes pour la planète !
Selon les données de l’Agence Internationale de l’Énergie, on pourrait atteindre 5,6 milliards de climatiseurs dans le monde en 2050 — cet essor ne sera pas sans conséquence sur notre planète. En effet, les appareils restent globalement énergivores, ce qui augmente la demande en électricité et accroît les consommations. Les émissions de gaz à effet de serre pourraient logiquement être plus nombreuses, à cause de cette tendance à vouloir rafraîchir les bâtiments.
En moyenne, 20 % de l’énergie des bâtiments et 10 % de l’électricité mondiale dépendent de l’usage de climatiseurs et autres ventilateurs. Toutefois, il convient de nuancer le propos, car tous les appareils n’affichent pas les mêmes performances. Certains fabricants multiplient les efforts pour réduire la consommation de leurs appareils.
Malgré tout, pour améliorer le confort en été chez soi, la meilleure solution reste souvent de rénover et d’isoler : par exemple, l’isolation de toiture offre des résultats plus satisfaisants qu’un simple ventilateur.
