Énergie : ce qui change en mars 2020

Après avoir déjà baissé de plus de 3 % en février dernier, les tarifs réglementés du gaz poursuivent dans la même dynamique. Finalement, si l’on cumule les baisses successives rencontrées par les Français depuis le 1^er janvier 2019, on identifie une diminution de 18,6 % sur un peu plus d’un an.

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Dans le détail, ce sont les particuliers mobilisant le gaz pour se chauffer qui vont le plus profiter de cette réduction : ils feront 4,8 % d’économies en moyenne. Les familles ayant recours au gaz pour la cuisson et l’eau chaude paieront 2,7 % de moins et, enfin, la remise sera d’approximativement 1,2 % pour ceux qui utilisent simplement le gaz afin de cuisiner.

 

Pour rappel, dans le cadre de la loi Énergie et Climat, ces tarifs réglementés vont être supprimés à l’horizon 2023. Aujourd’hui, on estime qu’environ 4 millions de consommateurs sont toujours abonnés aux TRV (tarifs réglementés de vente). Cependant, depuis le 20 novembre 2019, il n’est plus possible de signer un contrat sur la base de ces TRV, et les clients ENGIE qui en dépendent encore passeront automatiquement sur une offre de marché quand ils disparaîtront.

 

Avant la suppression définitive des tarifs réglementés de vente du gaz, vous avez tout intérêt à vous pencher sur les offres de marché disponibles, afin de choisir vous-même la vôtre et de comparer les différents tarifs, dans l’optique de faire un maximum d’économies. Si l’on considère qu’il est possible de payer jusqu’à 5 % moins cher en changeant de fournisseur de gaz et d’électricité, n’oubliez pas que la meilleure solution pour réduire ses besoins en chauffage et en électricité reste de rénover sa maison (isoler les combles ou les murs, remplacer les fenêtres par du double vitrage, opter pour une chaudière plus performante, etc.).

Autre bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français : les foyers éligibles (sous conditions de revenus) au chèque énergie vont commencer à le recevoir à partir du 27 mars 2020. Pour rappel, ce dispositif mis en place par l’État permet aux familles modestes de payer les factures énergétiques ou de financer des travaux de rénovation dans le but de consommer moins.

 

En 2020, les plafonds des revenus fiscaux de référence sont établis ainsi :

 

• 10 700 € pour une personne seule ;
• 16 050 € pour un couple ;
• 19 260 € pour un couple avec un enfant ;
• 3 210 € de plus par personne supplémentaire à charge.

 

Le montant du chèque énergie, variable en fonction des ressources du bénéficiaire, est de 48 à 277 € (200 € environ en moyenne). Vous n’avez rien à faire pour recevoir votre chèque énergie : chaque année, l’administration fiscale transmet la liste des bénéficiaires à l’Agence de Services et de Paiement, qui assure par la suite l’envoi à toutes les personnes concernées.

 

Vous avez jusqu’au 31 mars 2021 pour utiliser votre chèque énergie. Il peut servir à payer une facture d’électricité et de gaz, aucun fournisseur n’est en mesure de le refuser. En outre, les travaux donnant droit au CITE peuvent être financés par un chèque énergie – et vous pouvez cumuler cette aide avec certains autres dispositifs comme MaPrimeRénov’.

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