Les bâtiments intelligents, fonctionnement et principaux avantages

Les bâtiments intelligents disposent non seulement d’une gestion connectée des équipements mais ils répondent à des critères de haute efficacité énergétique. Pour cela, les techniques de construction de tels édifices sont pensés très en amont et même le terrain ne se choisit pas à la légère. Avec une isolation thermique soignée, l’utilisation d’énergies propres et l’intégration de systèmes immotiques, les bâtiments intelligents répondent à des exigences de confort, d’économies et de performance thermiques incontestables.

Le bâtiment intelligent utilise la haute technologie et combine les atouts de la maison intelligente à d’autres technologies pour déboucher sur la création de bâtiments à énergie positive. Si, avec la maison intelligente, des expressions comme « maison connectée », « smart home », « domotique » viennent immédiatement à l’esprit, le bâtiment intelligent associe des termes tels que :

 

• Smart building,
• Smart grid,
• Immotique (comme domotique désigne l’automatisation des tâches d’une maison par des moyens informatisés, immotique désigne l’équivalent pour les immeubles).

 

Les smart buildings sont des bâtiments du secteur tertiaire ou des bâtiments résidentiels pour lesquels des outils de haute technologie (exemple : capteurs) et un système de pilotage pointu permettent d’adapter les réglages en fonction des besoins des occupants.
La prolifération des nouvelles technologies d’information et de communication permettent aujourd’hui d’améliorer considérablement notre cadre de vie.
 

Le but est d’apporter plus de confort dans le lieu de vie (ou de travail lorsqu’il s’agit de bureaux) mais aussi de réduire la consommation d’énergie et d’alléger notre impact négatif sur l’environnement.

Depuis les lois Grenelle 1 et Grenelle 2, il est devenu impératif pour les constructeurs d’imaginer des bâtiments moins énergivores afin de réduire pour chaque occupant la consommation énergétique. Les bâtiments intelligents doivent être aussi des bâtiments basse consommation, voire des bâtiments à énergie positive (qui consomment moins d’énergie qu’ils sont capables d’en produire), ce qui pour ce dernier cas est l’objectif majeur visé pour 2020.

Dès maintenant, toutes les constructions neuves doivent avoir une consommation moyenne d’énergie primaire qui soit en-dessous de 50 kWh/m²/an. L’objectif est aussi d’utiliser principalement des énergies propres ou énergies renouvelables.

Les systèmes immotiques fonctionnent sur le même principe que les systèmes domotiques.
Une intelligence centralisée (exemple : centrale informatique) avec des outils de pilotage assure le contrôle d’un ensemble d’appareils à l’intérieur du bâtiment (exemple : système de sécurité, éclairage, chauffage, éolienne ou panneaux photovoltaïques…).

 

Les bâtiments connectés sont souvent imaginés bien en amont et caractérisés, non seulement par une utilisation simplifiée et une consommation moins énergivore dans l’ensemble de l’espace à vivre mais aussi au niveau de l’architecture même des bâtiments (exemple : orientation et conception des immeubles de sortes qu’ils soient moins exposés à la chaleur ou aux intempéries et que les usagers dépensent moins en énergies ou orientation adaptée pour l’équipement optimal de panneaux photovoltaïques ou de systèmes éoliens…).

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Comme pour la maison connectée, les bâtiments connectés offrent de nombreux atouts à ses occupants, par exemple :

 

• Gain de temps : l’automatisation de nombreuses commandes de l’habitat permet de gagner du temps et de piloter certaines actions à distance ;
   
• Economies : les bâtiments connectés permettent de réduire considérablement la facture d’énergie par l’usage approprié des appareils de chauffage ou de climatisation, un réglage précis dans chaque pièce à vivre et permet ainsi d’éviter le gaspillage. L’énergie économisée est aussi un bon point pour l’environnement !
   
• Sécurité : comme dans les maisons individuelles, les bâtiments connectés permettent aussi d’améliorer les systèmes de sécurité de l’ensemble de l’édifice (télésurveillance, réglage des alarmes, etc).
   
• Confort : le bon fonctionnement global de l’immeuble apporte plus de confort. Les appartements bénéficient également de commandes automatisées pour l’éclairage, l’ouverture ou la fermeture automatique de volets, la consommation intelligente de chauffage, etc. Quant aux bureaux, ils bénéficient du même confort (exemple : réglage approprié de la ventilation, chauffage, etc).
   

Le bâtiment intelligent aboutit à une meilleure gestion de votre consommation énergétique. Bien gérer sa consommation de chauffage et d’éclairage fera baisser considérablement votre facture annuelle. La France représente déjà un pays à la pointe de ces innovations et l’Etat a mis en place des dispositifs d’aides financières pour inciter les foyers à améliorer la performance thermique de leur logement.

Si vous souhaitez faire une installation de domotique dans votre logement pour améliorer le confort thermique, n’hésitez pas à solliciter plusieurs spécialistes pour avoir des devis et voir à quelles aides vous pouvez prétendre (exemple : prime énergie, crédit d’impôt, TVA réduite).

Les bâtiments connectés se définissent le plus souvent comme :

 

• Des bâtiments mieux isolés : l’objectif de ces bâtiments étant aussi d’améliorer la performance thermique de l’habitat et de consommer moins d’énergie.
• Des bâtiments soucieux de l’environnement où les énergies renouvelables (solaire, éolienne…) sont favorisées au détriment des énergies polluantes.
• Des bâtiments utilisant des systèmes de chauffage moins polluants et pourvus d’un bon réseau de ventilation.
• Des bâtiments installés sur des terrains adaptés (choix de l’orientation du bâtiment, implantation géographique, etc.) ;
• Des bâtiments à la pointe de la technologie et adaptés au développement de la domotique dans chacun de ses logements (ou bureaux).

 

A noter : Le Green Office Meudon est un exemple de réussite. Créé par l’entreprise Bouygues Immobilier en 2011, ce bâtiment tertiaire, à énergie positive est le premier modèle du genre de cette ampleur en France. Ce bâtiment produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, utilise essentiellement des énergies renouvelables et fait l’objet d’un pilotage centralisé.

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