L’isolation thermique et acoustique du plafond, pour améliorer le confort de l’habitation

Sommaire

Bien isoler son plafond permet d’augmenter le confort thermique et acoustique dans l'habitation. Différents indicateurs permettent d'évaluer les performances isolantes des matériaux, en termes de chaleur ou de bruit. On peut alors choisir l'isolant le plus adapté selon l'effet recherché et le budget prévu.

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Des indicateurs spécifiques pour évaluer les matériaux isolants

Pour juger de la performance acoustique et/ou thermique d’un matériau isolant, plusieurs indicateurs sont à considérer.

 

Les indicateurs de performance thermique

 

Il existe trois indicateurs concernant les performances d'un matériau à affaiblir les sons.

 

Le coefficient d'absorption acoustique (? w, en décibels) varie entre 0 (aucune absorption) et 1 (absorption totale).

 

L'indice d'efficacité aux bruits de chocs (? Lw, en décibels) exprime la capacité à atténuer les nuisances sonores telles que des déplacements ou des chutes d'objets. Plus il est grand, plus le matériau est efficace.

 

L'indice d'affaiblissement acoustique (Rw) correspond à la faculté de diminuer les bruits transmis par l'air et les murs (avions, voitures, trains, voix, télévision, téléphones,…). Quand sa valeur est importante, le matériau isole efficacement.

 

Un indicateur de performance thermique

 

La performance d'un matériau en termes d'isolation thermique est caractérisée par sa résistance thermique (R, en m2.K/W). Plus sa valeur est importante, plus l'isolant est efficace. Elle est calculée en divisant l'épaisseur de la couche d’isolant installée par la conductivité thermique (?). Cette dernière représente la quantité de chaleur qui peut être transférée dans un matériau donné.

 

Faire appel à un professionnel de l’isolation

Des isolants naturels, minéraux, synthétiques ou minces

Les quatre principales familles d'isolants sont : les synthétiques, les naturels, les minéraux et les minces.

 

Les isolants synthétiques sont fabriqués à partir de pétrole (polystyrène et polyuréthane). Bons isolants thermiques, ils sont peu efficaces au niveau acoustique.

 

Les isolants naturels sont généralement d'origine végétale (fibres de bois, de chanvre, de coton, liège,…). Leurs performances thermiques sont bonnes et celles phoniques aussi, voire excellentes pour les isolants à base de bois.

 

Parmi les isolants minéraux, on trouve des matériaux fabriqués à partir de verre (laine de verre), de basalte (laine de roche), de roche volcanique (perlite). Ils isolent bien au niveau thermique comme phonique.

 

Les isolants minces sont constitués par plusieurs couches de films d'aluminium séparées par des couches d'air, de feutre ou de mousse. Ils sont peu performants.

 

Les isolants existent sous différentes formes. En vrac (granulés ou flocons), on les conseille dans les combles. En rouleaux, il faut s'assurer d'avoir une épaisseur suffisante pour qu'ils soient efficaces. On trouve aussi des panneaux ou des plaques, à poser ou à visser et enfin des mousses.

Une large gamme de prix et des aides publiques

Les isolants minces sont parmi les plus économiques (entre 5 et 10 euros/m2) mais ils ne s'utilisent pas seuls. Il faut donc ajouter le prix de l'isolant principal. Le coût des isolants synthétiques est modéré (entre 10 et 20 euros/m2). Les matériaux naturels sont légèrement plus chers. Leur prix démarre aux alentours de 15 euros/m2 (fibres de bois) pour atteindre 30 euros/m2 (chanvre). Le liège et les fibres de coton ont des prix variant entre 12 et 28 euros/m2. Les isolants les plus utilisés sont ceux minéraux. Ils sont économiques tout en ayant de bonnes performances. La laine de verre coûte entre 3 et 10 euros/m2 et celle de roche entre 7 et 12 euros/m2. La perlite se vend en vrac, environ 180 euros/m3. Les travaux d'isolation rentrent dans le cadre de la rénovation énergétique. S'ils correspondent aux critères d'éligibilité, ils peuvent bénéficier d'aides financières publiques.

 

Estimez le montant des travaux que vous souhaitez entreprendre

Exemple de rénovation globale dans le Nord (59)

 

Contexte : en réponse à la hausse des prix de l'énergie, nos clients décident, en 2024, de remplacer leur chaudière gaz par un équipement de chauffage moins énergivore. L'audit énergétique révèle que leur maison, datant de 1948, est de classe G (passoire thermique). Pour davantage de confort, nos clients souhaitent également améliorer l'isolation de leur logement. Nous les avons accompagnés dans leur projet de rénovation globale et voici ce qu'il s'est passé :

 

Travaux effectués

 
Installation pompe à chaleur air-eau Duo (chauffage et eau chaude sanitaire) 19 500 €
Isolation rampants 6 400 €
Isolation murs par l'extérieur 14 569 €
   

 

Montant des travaux

 

40 469 €

Montant des aides  - 30 352 €
Reste à payer  10 117 €*
  *soit une prise en charge à hauteur de 75% par les aides financières

 

Gain énergétique

68%
• Passage de la classe G à la classe C
• Retour sur investissement en 4 ans
Note G à C