Solar Impulse, l’impossible tour du monde

Mercredi 30 novembre France 5 diffusera le documentaire Solar Impulse, l’impossible tour du monde qui relate l’aventure du tour du monde réalisé par ce premier avion volant à l’énergie solaire.

L’histoire de Solar Impulse

Solar Impulse, c’est l’avion du futur, l’avion propre, l’avion de la prouesse. Le projet débute en 2003 avec Bertrand Piccard, un psychiatre et aéronaute suisse, et André Borschberg, un pilote professionnel suisse d’avion et d’hélicoptère. Le but de cette aventure et de construire et faire voler dans les airs, de jour comme de nuit, sans carburant, sans émission polluante, un avion. Les moteurs électriques sont alimentés uniquement par l’énergie solaire dont les capteurs sont posés sur les ailes.

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Le projet paraît fou mais il est en réalité révolutionnaire puisque l’avion est le moyen de transport le plus polluant. C’est en 2009 que le premier prototype voit le jour et moins d’un an après, l’avion effectue son premier vol de 87 minutes. Un deuxième prototype est inventé et de multiples vols sont faits pour préparer le projet phare de Solar Impulse : un tour du monde réalisé à l’énergie solaire.

 

Pendant près d’un an et demi, les deux pilotes ont parcouru plus de 40 000 kilomètres sans utiliser une goutte de carburant pour faire le tour du monde. Toutefois, nombreuses sont les difficultés qui se sont dressées face au périple des deux Suisses : l’avion avait dû s’arrêter pendant plusieurs mois pour faire une escale technique à Hawaï à cause d’une chaleur excessive qui avait endommagé les batteries et l’avion était très sensibles aux conditions météorologiques à cause de sa taille et de son poids.

 

Mais l’avion solaire a également réalisé des prouesses techniques jamais vues auparavant : d’abord le tour du monde en avion sans user de carburant n’avait jamais été réalisé. Ensuite, les durées de vols n’avaient également pas de précédent : l’avion a volé pendant 5 jours et 5 nuits sans ravitaillement ni escale, entre Nagoya au Japon, et Hawaï.

 

Il convient de savoir que ce tour du monde, en plus d’être une prouesse technologique, est une véritable épreuve physique et psychologique : les pilotes dorment peu et de manière fragmentée, ressentent la solitude, pratiquent le yoga dans l’espace réduit du poste de pilotage afin de maintenir leur corps fonctionnel.

Le documentaire

Pour leur rendre hommage, France 5 diffuse mercredi à 20h45 un documentaire sur l’aventure incroyable de Bertrand Piccard et André Borschberg.

 

Ce documentaire met en avant le côté esthétique de l’aventure : les deux pilotes ont traversé des paysages époustouflants comme les pyramides de Gizeh, ont pu voir de haut la statue de la Liberté. La difficulté de l’épreuve est aussi mise en valeur par le suspense et les rebondissements multiples qui rythment le documentaire.

 

Il ne faut pourtant pas oublier devant ces belles images et ces moments impressionnants, que ce film est un manifeste en faveur des technologies et des énergies propres et qu’il a pour but de montrer que tout est possible : « Nous avons souhaité partager cette aventure dans son aspect technologique autant que symbolique, rappelle Bertrand Piccard. Le succès final ne doit pas s’arrêter où l’avion a atterri. Car Solar Impulse, c’est un message : la preuve que les technologies propres peuvent accomplir l’impossible ».

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Et maintenant ?

Les pilotes rêvent de voir des avions solaires transporter une cinquantaine de passagers pour des vols moyens courriers. Le progrès technologique pourrait un jour permettre ce saut dans le futur. Il faut rappeler qu’en 1927, Charles Lindbergh a traversé l’Atlantique tout seul pour montrer que l’avion avait un futur.

 

Toutefois l’aventure ne s’arrête pas là pour Bertrand Piccard puisqu’il souhaite créer le Comité international des technologies propres qui doit pouvoir permettre à tous les petits acteurs du changement de parler d’une seule voix. Ainsi ONG, petites entreprises et associations pourraient s’allier pour peser dans le jeu de l’énergie et des technologies propres.

 

Si de nombreux industriels n’ont pas cru à leurs projets, les deux pilotes ont réussi à montrer au reste du monde que « impossible » ne faisait pas partie de leur langage et qu’il ne devrait pas faire partie du notre quand on imagine ce à quoi le futur doit ressembler. Une belle leçon, un bel espoir et une belle avancée pour les énergies renouvelables que l’on peut partager en regardant le documentaire.