Le GNV, un carburant propre et économique

Le gaz naturel pour véhicules (GNV) représente un carburant pour automobile alternatif permettant de lutter contre la pollution atmosphérique. Pour rappel, le transport routier est responsable de près de 20 % de la production globale de CO2. Il est donc essentiel d’enclencher une transition définitive vers des carburants plus « propres » et responsables de l’environnement.

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Un carburant aux nombreux avantages

Créé pendant la Seconde Guerre Mondiale pour palier à la pénurie d’essence, le GNV tel qu’on le connaît aujourd’hui ne fut développé qu’au début des années 90 pour devenir aujourd’hui le premier carburant alternatif au monde.

 

Le GNV se retrouve soit sous une forme comprimée à 200 bars, soit sous une forme liquéfiée à une température de -163°C. Il est issu de la méthanisation, processus dégradant et valorisant des déchets en énergie.

 

Constitué à 97 % de méthane, le GNV est beaucoup plus propre que l’essence ou le diesel. En effet, celui-ci émet 25 % de CO2 et 80 % d’oxydes de carbone en moins que les carburants classiques et n’émet aucune particule dans l’air.

 

En plus de son respect pour l’environnement, le GNV a la particularité de n’émettre ni odeur ni fumée, et de faire 2 fois moins de bruit que les véhicules à moteur diesel. Tous ces aspects participent donc à l’amélioration de la qualité de vie de chacun.

 

Le GNV se révèle aussi être économique, notamment pour les entreprises et les collectivités territoriales. Son prix varie entre 0,70 € et 1,20 €/L, ce qui est en moyenne 50 % moins cher que l’essence et 30 % moins cher que le diesel. Il permet aux véhicules poids lourds de bénéficier jusqu’à 500 km d’autonomie et jusqu’à 1000 km d’autonomie pour les véhicules légers. Dernier petit avantage économique, sa forme gazeuse réduit considérablement la probabilité de vol de carburant.

 

Voilà pourquoi le GNV a un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique.

De belles perspectives d’avenir

22,4 millions de véhicules dans le monde utilisent déjà ce carburant, en particulier en Iran et en Chine, où plus de 8 millions de véhicules circulent actuellement au GNV.

 

Son développement en France reste cependant très limité avec seulement 14 000 véhicules en circulation (contre 890 000 chez nos voisins Italiens). En cause, le manque d’infrastructures et de stations GNV pour faire le plein. De plus, les pouvoirs publics semblent favoriser le développement du véhicule électrique.

 

Pourtant, grâce aux encouragements de la directive européenne Alternative Fuels Infrastructures et le projet de loi de transition énergétique, l’évolution du GNV en France se dessine.

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La France espère que 42 % des véhicules rouleront au GNV d’ici 2050, ce carburant apparaissant comme une solution à la problématique de la mobilité du futur. Ainsi ce sont quelques 250 stations de distribution de GNV sous forme comprimée et liquéfiée qui sont prévues à l’horizon 2020 (aujourd’hui seulement 16 sont disponibles en France). Les camions, véhicules utilitaires et transports publics sont essentiellement ciblés. L’Etat espère atteindre une part de 3 % des poids lourds circulant au GNV d’ici 2023.

 

Entre les véhicules électriques et les véhicules hybrides roulant au gaz naturel, les alternatives pour lutter contre la pollution existent. L’avenir de la mobilité semble donc plutôt optimiste.