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Coût moyen des travaux d’un ménage

Par L’équipe de rédaction

Publié le 16/07/2012 à 16h44, mis à jour le 17/09/2021 à 14h11

Aux dépenses usuelles d’un foyer que les ménages doivent assumer (loyer, factures et autres emprunts à rembourser) viennent s’ajouter les coûts éventuels d’entretien ou de rénovation. D’après différentes études, les travaux de rénovation énergétique entrepris sont généralement une opération qui s’avère rentable autant pour le particulier qui les engage que pour le pouvoir public. Face aux coûts de l’énergie qui se font de plus en plus élevés, les ménages français n’hésitent plus à entreprendre des travaux pour maitriser au mieux l’énergie du foyer. Le secteur du bâtiment a été désigné par le Grenelle de l’environnement comme le secteur privilégié en matière d’économie d’énergie. Mais quelles dépenses pour quels travaux ? Au travers de différentes études menées par l’ADEME, attardons-nous sur les dépenses moyennes que consacrent les français pour cette gestion de l’énergie.

Intention grandissante et travaux néanmoins stables

L’intention d’effectuer des travaux est grandissante selon une étude de l’ADEME mais le nombre de ménages ayant déclaré avoir réalisé des travaux de rénovation énergétique reste stable. Les français sont de plus en plus nombreux à se soucier de leurs dépenses énergétiques. 14% des ménages français ont déjà entrepris des travaux dans ce sens. Ce chiffre se maintient depuis 2009. Les mesures diverses et variées mises en place ont certainement encouragé ce niveau élevé, stimulé aussi par une baisse de près de 10% des dépenses moyennes consacrées à ces travaux passant ainsi de 4.899€ à 4.396€ en 2010. Le coût moyen d’intervention a, en effet, diminué de 9,9%. Soulignons la première baisse du prix des travaux depuis 2004 due notamment à un comportement plus économe et responsable des ménages.

Répartition des dépenses qui varie selon les types de travaux

38.400 millions d’Euro, c’est le montant total qu’ont dépensé les français pour des travaux d’entretien et d’amélioration de leur logement. Sur les 6 millions de logements concernés, près d’un tiers ont fait l’objet de travaux de rénovation énergétique. Ainsi, 37% du marché de la rénovation impactent directement sur l’énergie, avec une grande avance pour tous les travaux liés à la pose de portes extérieures et de fenêtres isolantes. Ces travaux dits d’ouverture représentent une part de marché de 15,5% pour 5.940€ dépensés en moyenne, soit le plus grand budget consacré. L’installation de chauffage est la seconde rénovation qui connait le plus de succès auprès des ménages français avec une part de marché de 10% et des dépenses engagées de 3.965€ suivit par les travaux d’isolation avec 6% de part de marché et 2.425€ de dépenses.

Dépenses en faveur de la qualité

Dans cette étude, l’ADEME a classifié les travaux réalisés selon des niveaux de performance énergétique : basique, médium et optimum. Elle a, ainsi, révélé une nette progression des solutions « optimum ». Les foyers ne lésinent pas sur la qualité des travaux. Les travaux liés aux toitures sont majoritairement « optimum », ceux des façades sont passés de 15% en 2008 à 36% en 2010. Seule l’exception du chauffage persiste qui est quasiment partagée à part égal entre les solutions basiques, medium et optimum. Cette dernière solution gagne néanmoins un petit point comparé aux autres solutions. Ce choix de la qualité représente un facteur sûr pour rentabiliser au mieux son investissement. Souvent les installateurs certifiés garantissent aussi un savoir faire et une qualité du matériel. Quitte à investir, autant choisir un système plus économique et efficace qui vous permettra de maitriser votre énergie. Faites le test pour trouver la solution la plus adaptée à votre logement et gagner sur votre facture.

 

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L’équipe de rédaction