
Entre promesses et prouesses, découvrez ce que nous réserve l'hydrogène pour le développement de l'énergie verte dans les domaines du transport et
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Nous vous présentons la 3ème édition des tops et flops de la semaine, une sélection hebdomadaire des bonnes et mauvaises nouvelles de la planète.
L’Inde annonce déjà vouloir dépasser les objectifs de la COP21 en matière d’énergies renouvelables.
En effet, le pays souhaite produire jusqu’à 57 % de son électricité à l’aide des énergies renouvelables. Pour rappel, l’Accord de Paris avait fixé un objectif de 40 % d’ici 2030. Le gouvernement indien a détaillé ses ambitions dans son programme énergétique pour les 10 prochaines années. Une telle volonté énergétique venant de la part de la sixième puissance mondiale et du troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète est une excellente nouvelle.
Cette annonce s’inscrit dans la logique environnementale du pays, qui avait inauguré en novembre dernier la plus grande centrale de panneaux photovoltaïques au monde (2,5 millions de panneaux solaires pouvant assurer l’alimentation de 150.000 foyers).
Pour Tim Buckley, directeur d’études à l’Institut pour l’analyse économique et financière de l’énergie “ L’Inde est en train de s’éloigner des énergies fossiles à un rythme que l’on aurait à peine imaginé il y a deux ans ”. Cela est notamment rendu possible grâce à la baisse des coûts des énergies renouvelables ces 5 dernières années. Pour définitivement enclencher sa transition énergétique, l’Inde aura besoin du soutien financier d’investisseurs privés. EDF a déclaré vouloir investir 1,9 milliards d’euros dans le secteur indien de l’éolien et du solaire. Le groupe de télécommunication japonais SoftBank a quant à lui exprimé son désir d’investir quelques 19 milliards d’euros.
L’Inde est donc sur le point de devenir un exemple en terme de transition énergétique, espérons que d’autres pays suivront cette tendance.
Prévue depuis 2012, la première Agence française pour la biodiversité a ouvert ses portes le 1er janvier 2017.
Avec la création de l'Agence Française pour la Biodiversité, la France ?? montre à nouveau l'exemple #biodiversité #climat pic.twitter.com/D6Pa11nI6h
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 24 décembre 2016
Ce projet, qui fut orchestré par la ministre de l’Environnement Ségolène Royal s’inscrit dans le dans le cadre de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages. Il aura pour objectif de regrouper différentes structures nationales déjà existantes afin de protéger et de valoriser au mieux la biodiversité en France. L’Agence désire « répondre aux enjeux de société posés par la perte de biodiversité et la dégradation des milieux, faire de la protection de la biodiversité une source de développement durable et d’innovation ». Plus concrètement elle a notamment pour ambition de protéger des zones marines plus vastes et d’interdire les pesticides dans les espaces publics.
Pour rappel, plus de 60 % des espèces vivantes sont menacées. Il est donc fondamental de prendre des mesures dès maintenant. Ségolène peut déjà se vanter d’avoir agrandi la surface des eaux protégées de 4 à 20 %, mais la route reste longue.
Pour satisfaire à ses objectifs, l’Agence reposera sur 3 principes :
L’ouverture de cette Agence, qui servira de fer de lance au ministère de l’Environnement est une initiative que l’on attendait. Si elle satisfait à ses objectifs, la France, qui a déjà organisé et ratifié l’Accord de Paris, sera élevée au rang de pays avant-gardiste quant à la protection de l’environnement.
Une marque française vend des peluches faites de fourrure et de cuir provenant de vrais animaux.
Histoires de bêtes propose ainsi des peluches entre 200 et 1800 euros constituées à partir de fourrure de lapin ou de vison. Les nez de ces peluches sont tous réalisés à partir de peau de crocodile. Cette marque de luxe se vante même de fabriquer « Des peluches d’exception avec un supplément d’âme et de douceur ». Slogan de très mauvais goût, le supplément d’âme faisant référence à l’animal mort qui aura servi à la confection de cet objet.
Alors que de nombreuses marques de vêtements telles que The Kooples ou H&M ont renoncé définitivement à l’usage de la fourrure animale, on trouve ce genre de « contre-courant » aussi triste que répugnant.
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Le saviez-vous ? |
Vous avez des travaux de rénovation énergétique en tête ? Avant toute chose, réalisez une simulation pour prendre connaissance des prix pratiqués sur le marché.
Lorsque vous décidez de revendre en ligne le magnifique pull orange que votre tante vous a offert pour noël, c’est peut-être une bonne décision pour votre garde-robe, mais c’en est une très mauvaise pour l’environnement.
Chaque année, 30 milliards de dollars de produits sont renvoyés aux Etats-Unis après la période des fêtes de fin d’année. Cela représente un gâchis de 2 millions de tonnes par an. En effet, lorsque vous renvoyez quelque chose par internet, il y a 2 possibilités : soit l’article retourne dans les rayons du magasin, soit il se retrouve dans une boutique de déstockage s’il est abîmé. Or dans 50 % des cas, votre produit ira dans l’une de ces boutiques. Ces dernières revendent leurs stocks à des prix cassés, mais sont la plupart du temps obligées d’en jeter une partie à la poubelle.
Il s’agit aussi du problème de l’empreinte carbone laissée par les véhicules transportant les cadeaux nuls que l’on vous a offerts pendant les fêtes. Pas souvent évoquée, la surconsommation reste l’un des enjeux majeurs pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Il existe différentes énergies qui permettent d’alimenter un système de chauffage : le fioul, le gaz, le bois, les énergies renouvelables etc.
Le soleil est une source d’énergie gratuite et inépuisable. Ses applications pour la maison permettent de transformer l’énergie solaire captée en électricité ou en eau chaude sanitaire.
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Article publié par Louis Deshoulieres
le 2 janvier 2017
Mise à jour le 1 février 2017
Classé dans Actu Environnement et Energies renouvelables.