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Les projets verts de Google

Par L’équipe de rédaction

Publié le 11/06/2010 à 16h34, mis à jour le 02/09/2021 à 16h31

Le développement d’internet de façon exponentielle ces 15 dernières années a engendré une évolution de la répartition des besoins énergétiques dans le monde. En effet, les serveurs des moteurs de recherche sont des monstres énergivores. Aux Etats-Unis, ils consomment 3 % de la production électrique, et rejettent autant de CO2 que l’ensemble du trafic aérien américain. Bien évidemment, lorsque l’on parle de moteur de recherche on ne peut oublier Google, leader incontesté du secteur. Et lorsque Google se soucie de son impact environnemental, il s’en donne les moyens.

Google, RSE, et politique environnementaliste

Dès 2007 Google a rapidement voulu se démarquer de la mentalité américaine et ainsi rattraper le retard accumulé au niveau de l’intégration du développement durable dans son activité. Il faut dire que la Californie, et plus précisément la Silicon Valley où se situe le siège de la société, fait office de précurseur dans le pays pour ce qui est de la volonté d’intégrer les contraintes environnementales dans la vie quotidienne. La société a par ailleurs lancé en 2006 le site google.org, qui a la particularité de référencer toutes les activités philanthropiques de Google, avec notamment une liste des actions entreprises, des liens sur l’éducation, et des outils d’information pour « vous aider à changer le monde ».

Des actions concrètes

Ainsi, depuis que Google a découvert ce que « Responsabilité Sociétale de l’Entreprise » voulait dire, il réinvente le concept de « Green Technology » : il a installé près de 9.000 panneaux solaires photovoltaïques sur le toit de la maison mère à Mountain View. Cela représente 1.3 millions de kWh, ce qui a fait baisser l’importation électrique de Google d’environ 30 %. Toujours au chapitre énergie, Google a récemment investi dans l’éolien, en finançant deux fermes dans le Dakota du Nord qui représentent un potentiel électrique de 169.5 mégawatts ! Avec cette production, il serait possible d’alimenter 55.000 maisons. Cela représente un investissement de 38.8 millions de dollars pour le Géant de la recherche sur Internet. Une broutille lorsque l’on sait que Google a réunit plus de 100 millions de dollars en 2009 pour financer son programme philanthropique.

Des économies d’énergie au quotidien

En plus de ces actions d’envergure, Google adopte des initiatives aussi fortes qu’originales pour promouvoir les économies d’énergie au quotidien. En effet, la société offre la possibilité aux employés de se déplacer exclusivement en vélo. Que ce soit pour réaliser le trajet de chez soi au travail ou au sein même de l’enceinte de Mountain View, un système de prêt de vélo a été mis en place. Pour les plus flemmards, un bus de ramassage roulant au biocarburant effectue une tournée matin et soir. Au niveau des transports toujours, la société prête des véhicules électriques rechargeables via des bornes alimentées grâce à des panneaux solaires installés sur le toit du parking. Côté empreinte carbone, une grande partie des ingrédients nécessaires à la préparation des repas servis le midi proviennent des champs limitrophes : moins de transport, donc moins de CO2. Google a d’ailleurs trouvé les jardiniers les plus « green » qui soient : depuis 2009 la tonte des pelouses sur le campus Google est assuré par… des chèvres. Dan Hoffman, le responsable des services généraux assure qu’elles ne coûtent pas plus cher que des tondeuses traditionnelles, mais qu’elles sont plus agréables à regarder .

L’équipe de rédaction

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