Et si vous passiez à la domotique pour baisser votre consommation d’énergies ?

Les objets connectés n’ont jamais autant été présents dans notre vie quotidienne, et ils le seront de plus en plus à l’avenir. Si certains sont particulièrement appréciés pour leur côté divertissant, d’autres séduisent davantage pour leurs objectifs pratiques. Ainsi, si vous avez déjà l’habitude du smartphone ou encore de la montre connectée, pourquoi ne pas installer la domotique à la maison, dans l’optique de réduire vos consommations énergétiques ? Découvrez comment il est possible d’y parvenir.

Par définition, la domotique se rapporte à tous les objets connectés qui augmentent le confort à l’intérieur de l’habitation. Et contre toute attente, il n’y en a pas uniquement dans les pièces principales comme le salon ou la cuisine : ils peuvent investir la maison tout entière !

 

De plus en plus accessible, la domotique permet entre autres de gérer plus facilement son chauffage, de moduler l’éclairage des différentes pièces, de programmer une climatisation, d’optimiser l’utilisation des prises de courant et, naturellement, d’installer un véritable système de sécurité domestique (caméras de surveillance, détecteurs de fumées et de monoxyde de carbone connectés, etc.).

 

Sur le plan purement pratique, il existe différentes manières de mobiliser la domotique dans sa maison. En effet, dans certains cas, le contrôle repose sur un écran mural (c’est notamment le cas de beaucoup de programmateurs de chauffage). Mais maintenant, on peut aussi mettre en place des dispositifs connectés à l’ordinateur, ou envisager de tout maîtriser avec une simple application que l’on télécharge sur son smartphone ou sa tablette.

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S’il existe des aides financières pour mettre en place la domotique chez soi (notamment afin de programmer le chauffage), c’est bien parce que ces technologies présentent un véritable intérêt, tant pour faire des économies que pour réduire son empreinte carbone.

 

Dans les faits, avec une installation domotique chez soi, chacun peut créer un scénario différent en fonction de ses habitudes de vie. Par exemple, pour ce qui concerne le chauffage, il devient envisageable de personnaliser la température jour après jour, de chauffer uniquement lorsque l’on est présent, de cibler l’utilisation sur certaines pièces, ou même de tout contrôler à distance, quand on a omis de faire les réglages chez soi.

 

En outre, la possibilité d’automatiser certaines tâches va également faciliter les économies d’énergie. Ainsi, on peut programmer les prises électriques pour qu’elles s’éteignent à certaines heures – ce qui est très pratique lorsque l’on oublie de les débrancher avant de se coucher. De plus, le dialogue entre les différentes applications permet, par exemple, d’allumer systématiquement les lumières si l’on ferme les volets (et de les éteindre quand on ouvre). Un gain de temps et d’énergie appréciable au quotidien.

Au-delà de son confort d’utilisation, la domotique attire les consommateurs grâce à des arguments de sécurité. En effet, de plus en plus choisissent d’installer des alarmes ou caméras connectées, qui les rassurent considérablement lorsqu’ils partent en vacances. Certains détecteurs permettent de recevoir une notification sur le téléphone dès lors qu’un mouvement inhabituel a lieu dans la maison, ou en cas de tentation d’effraction.

 

Mais surtout, il ne faut pas oublier que la domotique constitue un excellent levier pour faire des économies d’énergies. Certains sont sceptiques face à cet argument, affirmant que les dispositifs consomment de l’électricité. Ce n’est pas faux, mais les constructeurs font le maximum pour créer des appareils très peu gourmands, sachant que certains fonctionnent même sur batterie.

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Et plus globalement, l’énergie puisée par ces petits appareils représente un impact minime si on la compare à toutes les économies (sur les prises électriques, les lumières ou encore le chauffage) possibles.

 

Demain, quand les logements intelligents se seront généralisés, les économies d’énergies deviendront plus accessibles. Les consommateurs auront une meilleure connaissance des appareils les plus gourmands, ce qui leur permettra de changer leurs habitudes de manière efficace. Et surtout, dès lors qu’ils pourront contrôler des postes aussi énergivores que l’éclairage et le chauffage, ils verront la différence sur leur facture.