Le poêle à bois et sa capacité de chauffe

La puissance de chauffe d’un poêle à bois dépend de nombreux facteurs. Il convient de les connaître pour optimiser au maximum la capacité de chauffe.

Quelles sont les économies envisageables en installant un poêle à bois dans votre logement ? Le simulateur gratuit Quelle Energie répond à cette question en proposant des estimations chiffrées basées sur l’étude de votre chauffage actuel et les caractéristiques actuels de votre logement.

La réglementation thermique 2012 limite la surface habitable chauffée à partir d’un poêle à bois à 100 m² hors surface de salle de bain qui doit de toute façon être chauffée à partir d’émetteurs de chauffage différents. Pour des surfaces supérieures à 100 m², les locaux non desservis doivent être équipés d’émetteurs, le chauffage de ces locaux étant alors intégralement assuré par ces émetteurs, ou par un autre poêle à bois.

Par ailleurs, il faut remarquer que la répartition de la surface de chauffage est différente suivant que le poêle à bois soit doté d’un dispositif d’arrêt manuel et d’une régulation automatique suivant la température intérieure ou pas.

En effet, un appareil indépendant de chauffage à bois qui n’en est pas pourvu ne peut être utilisé en tant que chauffage principal. Il faudrait donc le cas échéant, prévoir un chauffage principal pour l’ensemble des locaux et possédant un arrêt manuel ainsi qu’une régulation automatique suivant la température intérieure.

L’emplacement du poêle à bois doit théoriquement être le plus central possible afin d’optimiser la répartition de la chaleur ou rapproché des escaliers en cas de volonté de chauffer des pièces se situant en hauteur.

Cependant, cette disposition optimale est difficilement accessible pour de nombreuses raisons dont les suivantes :

 

• Tout simplement la préexistence de conduits de fumées limitant les possibilités de pose dans le sens où celle-ci doit être proche des conduits.

 

• La présence d’une arrivée d’air non loin de l’appareil de chauffage afin d’éviter une mise en dépression de l’habitation.

 

• La sécurité : des distances de sécurités propres à chaque appareil sont à respecter suivant la combustibilité des parois ou du sol par exemple.

 

• L’esthétique ou le côté pratique peuvent jouer un rôle non négligeable .En effet l’exemple d’un poêle rattaché à ces conduits en plein milieu d’un grand séjour peut ne pas faire l’unanimité auprès des habitants du logement.

Ce type d’installation de chauffage à bois indépendant peut être optimisé par l’installation d’un récupérateur de chaleur qui en redistribue l’excès dans les pièces avoisinantes dans une limite de distance de distribution de 20 m ; les combles étant l’endroit idéal à l’installation des gaines et du moteur nécessaire à cette installation. Néanmoins, il faut aussi souligner son coût non négligeable se situant environ entre 1500 et 3000 euros main d’œuvre comprise.

Enfin, l’entretien des conduits est nécessaire à l’efficacité de l’appareil de chauffage et le ramonage de ses conduits est obligatoire à hauteur d’une fois par an. Ceci, il est vrai d’abord pour des raisons de sécurité mais tout en contribuant par la même occasion à l’efficacité du poêle à bois. Rappelons que 80% des incendies sont dues à l’absence de ramonage et que 1 millimètre de suie correspond environ à une perte de 1% de rendement.

 

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