Flash Info : les données alarmantes de l’ONG HEAL sur la santé des occupants

L’ONG Health and Environnement Alliance (HEAL) a publié une étude montrant que des bâtiments en « bonne santé » avaient pour conséquence directe des habitants en meilleure santé.

 

Nous passons la majorité de notre temps à l’intérieur : 20h par jour en moyenne ! Il est donc évident que l’environnement qui nous entoure a un impact important sur notre santé.

Les facteurs

Plusieurs facteurs peuvent nuire à notre santé :

 

Les conséquences

Des bâtiments en mauvaise santé provoquent des maladies respiratoires. Les causes principales sont l’humidité et la moisissure. Les personnes vivant dans des bâtiments en mauvaise santé ont 40% de plus de risques d’avoir de l’asthme.

 

Des bâtiments en mauvaise santé sont dangereux pour les enfants. Les logements en mauvaise condition augmentent le risque de développement maladies graves ou d’handicap durant l’enfance et l’adolescence jusqu’à 25%.

 

Des bâtiments en mauvaise santé augmentent le risque de cancer et de maladies cardiovasculaires. Certains produits toxiques présents dans l’air favorisent le développement de cancers : le radon, un gaz radioactif émis par certains matériaux de construction ou encore l’amiante. Une mauvaise isolation phonique peut également provoquer de la tension artérielle et des changements du rythme cardiaque.

 

Des bâtiments en mauvaise santé affectent notre santé mentale. Un logement insalubre favorise le stress et peut causer une dépression chez certaines personnes à risque.

 

Des bâtiments en mauvaise santé affectent notre bien-être, nous rendant moins productifs. C’est le cas en particulier pour les salariés, les étudiants et les écoliers. Une mauvaise qualité de l’air intérieur ferait baisser la productivité de 6 à 9% des salariés.

 

Des bâtiments en mauvaise santé provoquent des morts prématurées en hiver et en été. Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) datant de 2011, les maladies dues aux mauvaises conditions d’un logement sont responsables la mort prématurée de 100 000 personnes par an.

 

La maladie regroupant certains de ces symptômes est reconnue sous le nom de « syndrome du bâtiment malsain » (SBM)

Les solutions

La solution découle des problèmes cités plus haut: il faut rénover les bâtiments en mauvaise santé.

 

Les priorités sont entre autres : une amélioration de l’isolation, un renforcement des fenêtres, un changement de chauffage ou encore l’installation d’un système de climatisation. Cela permettrait d’améliorer la santé des habitants, réduire leur facture énergétique, mais aussi d’atteindre les objectifs concernant le changement climatique.