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Chauffage au bois : quel combustible privilégier ?

Par L’équipe de rédaction

Publié le 14/11/2013 à 17h30, mis à jour le 08/09/2021 à 07h10

Finies les cheminées qui tirent mal et constituent un gouffre énergétique ou les vieux poêles qui enfument votre pièce. Aujourd’hui, le chauffage bois est entré dans l’ère des énergies renouvelables avec un bilan écologique favorable. Contrairement aux apparences, une combustion libère largement moins de CO2 que la quantité absorbée dans l’air par l’arbre dont il est issu. C’est également la source d’énergie la plus économique. On estime en 2013 que là où un kWh produit par une bûche de bois coûte en moyenne 0,043 €, le gaz naturel nous fait dépenser, dans le même temps, 0,088 € et l’on grimpe à 0,122 € dès lors que l’on consomme de l’électricité.

 

Ainsi, le bois peut être acheté sous différentes formes pour s’adapter à nos besoins et notre mode de consommation. Ce n’est d’ailleurs pas tant le type d’appareil qui va déterminer le choix du combustible. Qu’il s’agisse d’un dispositif de chauffage d’appoint type poêleinsert ou cheminée à foyer fermé ou bien que l’on ait fait le choix d’une chaudière de faible ou forte puissance à des fins de chauffage central, tous les dérivés du bois peuvent servir de source d’énergie.

Optez pour une énergie renouvelable en choisissant le bois. C’est l’énergie la moins chère ! Découvrez quelle solution de chauffage au bois est la plus adaptée à votre logement !

Rien ne vaut les bons arbres de nos forêts

Si l’on réside dans une région forestière, le choix de la bûche de bois s’impose assez naturellement comme la forme la moins coûteuse. Il faut cependant disposer d’une pièce propice à son entreposage : un environnement sec et des conditions propices à un approvisionnement régulier. Le taux d’humidité du bois est un critère essentiel influant directement sur sa valeur énergétique. Une combustion optimale impose un ou deux ans de séchage du bois dans un endroit sec et ventilé. Il faut ajouter que si les résineux et les feuillus tendres tels que épicéa, pin ou peuplier présentent l’avantage d’une combustion facile et rapide adaptée au poêle à bois, on leur préférera les feuillus durs type chêne, bouleau ou hêtre pour une combustion plus durable.

Pratique, le conditionnement en granulés

Les granulés de bois fabriqués à base de sciures de bois ou de sous-produits de menuiserie sont comprimés sous la forme de petits cylindres de quelques centimètres. Ils offrent l’avantage d’être un biocombustible propre, facile à stocker et d’usage simple. Livrés en vrac ou en sac, leur prix de revient s’étale entre 4 et 6 centimes d’euros du kWh contre 3 pour les bûches.

Les plaquettes : une belle alternative

Les plaquettes forestières obtenues quant à elles par le broyage de branches offrent, bien sèches, de très bonnes performances énergétiques et écologiques. Si par leur nature, elles ont l’inconvénient d’un encombrement plus important en comparaison d’un tas de bûches correctement rangées, elles offrent le meilleur rendement énergétique avec un coût d’un peu plus de 2 centimes d’euros par kWh.

Les bûchettes reconstituées : pour un stockage propre

Citons encore, au titre des dérivés du bois, les bûchettes reconstituées, fabriquées par un procédé naturel à partir de copeaux ou de sciures de bois. De densité variable selon qu’on les destine à un usage de jour ou de nuit, elles offrent un pouvoir calorifique proche de celui des granulés, environ 3 fois meilleur qu’une bûche classique mais compensé par un coût 3 fois supérieur. Elles conservent donc l’avantage du gain de place et d’une meilleure hygiène.

L’équipe de rédaction

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